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Alpes du Sud : « Les Républicains » des Alpes du Sud

POLITIQUE / Les fédérations UMP du 04 et du 05 étaient également appelées à venir célébrer la naissance des Républicains, hier à Paris, lors d’un congrès fondateur dans la stratégie de la reconquête du pouvoir. Réactions des politiques des Alpes du Sud.

Photo (Gérard Bottino / AFP)

Alpes du Sud – Adieu l'UMP, place aux Républicains. Les militants de l’Union pour un Mouvement Populaire avaient jusqu'au vendredi 29 mai pour se prononcer sur le changement de nom de l'UMP, qu’ils ont approuvé par plus de 83% pour, avec toutefois moins de la moitié des adhérents qui se sont exprimés, lors du vote par Internet organisé jeudi et vendredi. 

Réunis ce samedi à Paris devant 20 000 personnes pour acter ce choix, dans un rendez-vous sous forme d’étape cruciale dans sa stratégie de reconquête du pouvoir en 2017, tous les grands leaders du parti ont pris la parole, sauf Jean François Copé.

Un congrès entre critiques de « la terrifiante médiocrité » de François Hollande, suivie de courts sifflés lors du passage sur scène d’Alain Juppé, plus appuyés encore pour François Fillon, sur fond de sondage contestant la présence de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2017 (les Français sont près de trois-quarts, 72 %, à ne pas vouloir d’une candidature de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2017, selon les chiffres d’un sondage Odoxa ce samedi 30 mai. Plus précisément, les sympathisants de gauche sont 92 % à rejeter cette candidature, là où les sympathisants de droite sont 50 %, et les sympathisants de l’UMP 31 %.)

Mais de cela, les responsables politiques des Alpes du Sud ne veulent retenir qu’un jour de renaissance auquel était convié le centre avec la présence du président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde.

Hautes-Alpes :

Pour Arnaud Murgia, conseiller départemental de Briançon 1, (largement pressenti comme étant le futur président -de transition- du mouvement avant les élections de janvier 2016) « ce nouveau parti, c’est laisser les divisions derrière nous pour préparer l’avenir, notre responsabilité, c’est d’être à la hauteur de l’attente de l’alternance si forte dans notre pays », précisant également que « dans les Hautes-Alpes aussi, le parti devait se rassembler pour construire ensemble ».

Pour Jean-Marie Bernard, président du conseil départemental, c’est « un grand jour pour notre famille politique, dorénavant nous serons (les Républicains) un héritage gaulliste, libéral, chrétien-démocrate, humaniste, centriste, qui nous anime tous derrière un même intérêt... la France »

Alpes de Haute-Provence :

Pour le président sortant du parti dans le 04, Michel Lanfranchi, (dont on ne sait pas encore avec certitude s’il sera présent à sa propre succession, dans ce qui pourrait être son ultime combat politique au sein de sa propre famille -Ndlr-), il loue à cette occasion, lui aussi, la médiocrité « de la pantomime faite par nos comédiens du moment : les socialistes ».

Pour Éliane Bareille, conseillère régionale sortante, et tête de liste dans le département pour les échéances de décembre, elle souligne la capacité des dirigeants lors du congrès à « jouer le rassemblement, afin de redémarrer, de redonner de l’espoir pour se rassembler avec la droite et le centre », évacuant le problème du nouveau nom du parti, en soulignant que « le socialiste malgré leur patronyme, ne sont pas les seuls à faire du social dans leurs propositions ».

Du voyage à Paris également, Eddy Denis, responsable des jeunes actifs dans le départements,  se  « réjouit » et ajoute  que « l’'engouement généré par ce congrès fondateur, signe s'il en fallait que nos adhérents souhaitent un nouveau départ et un parti en ordre de marche. Désormais réunis sous cette nouvelle identité « Les Républicains » synonyme de l'essence même de notre nation, nous sommes prêts à porter un projet qui sauvera nos territoires et notre pays du nivellement par le bas promis par les socialistes en place au gouvernement ».