Cette maladie virale suscite de fortes inquiétudes dans le monde de l’élevage, ainsi que la colère des professionnels, surtout depuis les dernières déclarations du ministère de l'Agriculture. Dans un communiqué, l’association conteste la stratégie actuelle des services de l’État, fondée sur l’abattage systématique des cheptels touchés.
Selon la CLCV, les mesures mises en œuvre apparaissent "disproportionnées" au regard des informations accessibles au public et ne prendraient pas suffisamment en compte la réalité du terrain ni les conséquences humaines, sanitaires et économiques pour les éleveurs, déjà fragilisés par la crise. L’association estime que cette approche soulève également des questions d’ordre moral.
La CLCV rappelle que le protocole sanitaire en vigueur prévoit déjà la vaccination des animaux sains, ainsi que des dispositifs de protection et de surveillance destinés à limiter la propagation de la maladie. Elle considère que ces outils pourraient permettre d’éviter un abattage généralisé des troupeaux.
Parmi les alternatives avancées figure une gestion individualisée des situations, combinant l’isolement sanitaire des cheptels atteints et la vaccination de l’ensemble des animaux concernés. Une option qui, selon l’association, serait compatible avec le cadre sanitaire existant.
La CLCV Alpes du Sud appelle enfin les pouvoirs publics à renforcer le dialogue avec les éleveurs, à mieux prendre en compte leurs témoignages et à réévaluer les stratégies de lutte contre la maladie.








