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Alpes de Haute-Provence : projet HyGreen, « la ligne SNCF Marseille-Briançon pourra rouler à l’hydrogène »

ÉCONOMIE / L’hydrogène, le carburant de la mobilité du futur ? Sans aucun doute pour Armel Le Hen, vice-président de la DLVA, qui envisage la première mise en place dès 2020, notamment pour les usages de la mobilité.

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

Composée de 25 communes et 65.000 habitants, l'Agglomération Durance, Luberon, Verdon (DLVA) compte profiter du fort potentiel en énergie renouvelable dont elle dispose : un des meilleurs gisements solaires de France et de cavités salines, dont une partie est inexploitée. En combinant ces deux ressources, l’Agglomération de Manosque a lancé le projet « HyGreen » afin de produire de l'hydrogène via des panneaux photovoltaïques pour un stockage souterrain.

 

« C’est un projet qui dépassera largement les frontières de la seule agglomération », Armel Le Hen, vice-président de la DLVA.

 

L'hydrogène, carburant du futur ?

Sans aucun doute pour Armel Le Hen, « il faut bien comprendre une chose, l’hydrogène est l’énergie de demain. Tous les experts s’accordent sur le fait que l’hydrogène est un des enjeux énergétiques pour les 20 à 50 ans qui arrivent ». Inodore et incolore, l’hydrogène est le plus léger de tous les éléments chimiques et c’est bien grâce à lui que la DLVA souhaite à la fois faire des économies et développer un carburant du futur pour les transports en commun de l’agglomération mais aussi sur la ligne SNCF Marseille-Briançon.

Explication du procédé avec Armel Le Hen :

Quels seront les usages ? « On revendique, à terme, de pouvoir équiper la ligne SNCF Marseille-Briançon »

Mais pour produire de l’hydrogène, il faut donc l’énergie du soleil à travers des panneaux photovoltaïques, qui seront "dans un premier temps posé sur des terrains publics", annonce l’élu.

 

Les premiers résultats attendus dans 2 ans

Des panneaux photovoltaïques qui seront répartis sur l’ensemble des communes de la DLVA et dont les premiers éléments d’hydrogènes sont attendus dans 2 ans, et « dont sa pleine mesure sera visible dans 10 ans. » Premier objectif pour la DLVA : équiper des véhicules de la collectivité.

 

Armel Le Hen, un candidat sur les rails des municipales de 2020 à Manosque ?

Adoubé par le maire (LR) sortant, Bernard Jeanmet-Peralta, le nom d’Armel Le Hen à la tête d’une liste à Manosque est plus que probable. Homme de droite, mais éloigné de la ligne Wauquiez, il vient d’adhérer à « Agir, la droite constructive », un mouvement créé en novembre 2017, devenu parti politique, suite notamment à l'exclusion du parti Les Républicains de certains députés membres du groupe Les Constructifs à l'Assemblée nationale. Une adhésion, qui selon nos informations, devrait se traduire prochainement par la nomination au poste de délégué départemental du parti dans le département.

Armel Le Hen, devant la mairie de Manosque.

 

Manière pour cet homme discret, qui marche encore, pour un temps, dans les pas de celui qui lui a apporté sa confiance, de se faire une place un peu plus politique dans le paysage bas-alpin et d’effacer son déficit de notoriété. « Bernard Jeanmet-Peralta m’a fait confiance alors qu’il ne me connaissait que très peu », se souvient l’élu manosquin, « et pour cela il n’est pas question pour moi de brûler les étapes. »

Alors, malgré la défiance que lui opposent certains élus et observateurs, est-il candidat ?

Retrouvez l’intégralité de l'entretien avec Patrick Martellini dans le Supplément Alpes de Haute-Provence avec Alex Cam ici.

A.Cam