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Alpes de Haute-Provence : le département se veut pilote en matière de handicap en France

SOLIDARITÉ / Le département fait partie des 24 territoires pilotes en France, suite au rapport Piveteau commandé par le Gouvernement et repris dans la loi de modernisation du système de santé.

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

« Une réponse accompagnée pour tous », c’est le nom du plan déployé par le Conseil départemental des Alpes de Haute-Provence. Objectif, assurer une meilleure prise en charge des enfants et adultes handicapés sur le territoire. Le département fait partie des 24 territoires pilotes en France, suite au rapport Piveteau commandé par le Gouvernement et repris dans la loi de modernisation du système de santé, votée en janvier dernier. Elle prévoit la généralisation de ce dispositif au 1er janvier 2018.

 

Trouver la meilleure solution

Ce dispositif permet une coordination de tous les acteurs, une flexibilité de la réglementation, mais aussi un soutien aux aidants pour trouver le meilleur soutien aux personnes handicapées. « C’est un dispositif pour mettre en œuvre des solutions d’accompagnement, afin d’éviter toute rupture dans un parcours de vie », explique sur Alpes 1 Evelyne Faure, la vice-présidente du Conseil départemental des Alpes de Haute-Provence, en charge du handicap.

« C’est, à un moment donné, une personne qui se trouve sans solutions c'est-à-dire sortant d’un établissement, parce que limite d’âge obligeant, elle se retrouve obligée de partir. » C’est alors que tous les acteurs vont se retrouver autour d’une même table. « On essaye de trouver toutes les solutions qu’on va pouvoir lui proposer. Peut-être pas la meilleure, mais en tous les cas des solutions qui vont lui permettre d’avancer dans son projet de vie », ajoute Evelyne Faure.

 

Manque de places

En chiffres, le département consacre 17,3 millions d’euros aux personnes handicapées. Elles sont près de 1.200 à bénéficier d’aides sociales. 873 adultes et 293 enfants sont hébergés en établissements spécialisés. En France, faute de places, 1.580 enfants et plus de 4.500 adultes sont obligés de s’exiler en Belgique, selon la CNSA.

 

Les 4 axes du dispositif avec Evelyne Faure :