ARS - Le nouveau bilan de l'épidémie de coronavirus.

32 personnes testées positives au coronavirus Covid-19 pour les Alpes du Sud, 7 dans les Alpes-de-Haute-Provence et 25 dans les Hautes-Alpes.

Depuis le 28 février 2020, 481 personnes ont été testées positives au coronavirus Covid-19 pour la Région SUD Provence-Alpes-Côte d’Azur (dont 128 hospitalisations), a-t-on appris ce mardi soir dans un communiqué.

- 7 personnes dans les Alpes-de-Haute-Provence

- 25 personnes dans les Hautes-Alpes

- 104 personnes dans les Alpes-Maritimes

- 237 personnes dans les Bouches-du-Rhône

- 95 personnes dans le Var

- 13 personnes dans le Vaucluse

Parmi ces cas, 22 personnes se trouvaient mardi soir en réanimation. 4 décès sont à déplorer. Les victimes étaient hospitalisées dans des hôpitaux des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse.

"Devant l’augmentation du nombre de cas, la recherche systématique de contacts est devenue inutile. Tester tous les patients présentant des symptômes conduirait à saturer la filière de dépistage. Seul le dépistage pour les cas graves et les structures collectives de personnes fragiles permet de prendre des mesures immédiates", ont expliqué les autorités sanitaires.

En France, le bilan a été porté ce mardi soir à 175 décès dont 7% étaient âgés de moins de 65 ans, a annoncé mardi le Pr Jérôme Salomon, directeur général de la Santé (DGS).

Lors de son bilan quotidien, celui-ci a mis en garde face à la mauvaise utilisation des masques de protection. Il a par ailleurs appelé la population à réserver ces masques au personnel soignant, qui en manque.

"Ne portez pas des masques", a-t-il martelé. "Les masques sont uniquement pour les malades, pour les transports sanitaires, pour les secours aux personnes et pour les soignants", a noté le directeur général de la Santé.

Dans son dernier point presse, il a dénoncé la mauvaise utilisation des masques de protection, qui se répandent sur les visages des Français souhaitant se proteger contre le Covid19.

"Je vois énormément de masques dans la rue, des personnes qui n'ont aucune raison d'en porter et d'être exposés à des malades", explique Jérôme Salomon.

"Ces masques sont mal portés, mal utilisés, ils manquent aux soignants", a-t-il poursuivi.