Région PACA : TER, « je suis persuadée que de nouvelles propositions opérationnelles seront mises en oeuvre à court terme »

TRANSPORT / Chantal Eymeoud décide finalement de sortir de son silence sur le sujet du train dans les Hautes-Alpes et répond à Joël Giraud.

 

- Région PACA -

 

Le député des Hautes-Alpes (LREM), Joël Giraud est excédé par la gestion du réseau ferroviaire dans les Alpes du Sud par la SNCF et par la Région Provence-Alpes-Côtes d’Azur. Au point d’avoir demandé  « la démission » du président de la société des chemins de fer, Guillaume Pepy, ce mercredi sur Alpes 1. Une demande qui faisait suite à un courrier à destination de la vice-présidente de la Région PACA, Chantal Eymeoud, dans lequel le parlementaire dénonçait les choix de la Région de remplacer certains TER par des Bus sur la ligne Gap-Briançon,  « une catastrophe annoncée pour la desserte des Hautes-Alpes. »

 

« J’ai été comme vous interpellée par de nombreux usagers sur les difficultés inhérentes à ce nouveau dispositif. » C.Eymeoud

 

Chantal Eymeoud répond et tente de rassurer

Annonçant être « mobilisée sur le sujet » avec le président de la Région, Renaud Muselier et le vice-président en charge des transports, Philippe Tabarot, Chantal Eymeoud concède que « la mise en place sur proposition technique des services de la Région occasionne de fait de nombreuses difficultés aux usagers. » Alors la vice-présidente annonce que « la réflexion est en cours ». Se disant « persuadée que de nouvelles propositions opérationnelles seront mises en oeuvre à court terme pour répondre au double impératif de rigueur budgétaire et de solidarité régionale envers les territoires alpins. »

 

Des choix régionaux et deux rappels politiques pour Joël Giraud

Au-delà de cette « réflexion en cours », Chantal Eymeoud en profite pour rappeler à Joël Giraud, également rapporteur du budget à l'Assemblée nationale, que ce nouveau service régional TER est issu « d’une vaste réflexion de l’exécutif régional actuel sur un fond de désengagement budgétaire de l’état à hauteur de 400 millions d’euros sur la durée de mandat en cours. » Pas avare de sa mémoire politique, la vice-présidente précise également qu’à ces nouvelles contraintes budgétaires s’ajoute « la difficulté d’endettement de notre collectivité territoriale, après 18 ans de gestion de l’exécutif régional auquel vous apparteniez. »