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Alpes du Sud : 145.000 tonnes de pommes produites chaque année

SUR LA ROUTE / La production représente 70 millions d'euros de chiffre d'affaires dans les Alpes de Haute-Provence et entre 50 et 60 millions d'euros dans les Hautes-Alpes

 

- Alpes du Sud -

 

145.000 tonnes de pommes produites chaque année. La production représente 70 millions d'euros de chiffre d'affaire spour les Alpes de Haute-Provence et entre 50 et 60 millions d'euros pour les Hautes-Alpes. « On a un terroir particulier, qui nous permet d’avoir une production de pommes de qualité, qui a toujours été reconnue. La qualité gustative du fruit et la qualité visuelle sont liées à l’ensoleillement, à l’altitude. On est un verger d’altitude, il y en a peu dans le monde. C’est un facteur de limitation de production en terme de volume mais permet d’avoir une qualité de fruits. La variation des températures entre le jour et la nuit fait que la pomme murit et concentre son sucre et ses arômes » souligne sur Alpes 1 Pierre-Yves Motte, président de la Chambre d’Agriculture des Hautes-Alpes.

« Il y a aujourd’hui deux types de label, un qui a été reconnu en 1996, le label rouge pour la pomme Golden et il y a une IGP attribuée en 2010 pour la pomme Haute-Durance » indique Frédéric Esmiol, président de la Chambre d’Agriculture des Alpes de Haute-Provence.

 

Mardi : La pomme à l’honneur chez le chef Thierry Chouin. Un chef qui a obtenu le BIB Gourmand du célèbre Guide Michelin en 2016, 2017 et 2018 pour son restaurant l’Araignée Gourmande.

 

 

Crumble de boudin de pommes ou encore tourtière de pommes, le fruit inspire ce chef installé depuis 13 ans sur la commune de Laragne-Montéglin. « C’est un produit qui mérite beaucoup d’attention, on a la chance d’avoir de bons produits. La pomme des Alpes est bonne car elle est d’ici ».

 

 

Lundi : La récolte de la pomme bat son plein dans les Alpes du Sud. C’est le cas chez Philippe Para. Il est producteur depuis 1979, et installé à Upaix dans les Hautes-Alpes.

 

 

« On a trois semaines pour faire la récolte ». Cette année, le bilan est mitigé, « les tonnages n’y sont pas car il y a beaucoup d’arbres creux », mais pour le producteur la qualité est au rendez-vous, « la Pink Gold cette année est exceptionnellement grosse. Elle est très parfumée, elle a une bonne tenue ».

 

A. Vallauri