- Alpes du Sud -
Dans une lettre ouverte au Premier Ministre Édouard Philippe, les présidents de 28 départements, en majorité ruraux, demandent au gouvernement de renoncer à la mesure, proposant plutôt du « cas par cas » notamment sur les axes accidentogènes. Un courrier qu’a co-signé le président (LR) du Conseil Départemental des Hautes-Alpes, Jean-Marie Bernard, alors que René Massette, président (PS) du Département des Alpes de Haute-Provence, consulte encore sa majorité.
Une majorité divisée sur le sujet : entre réponse sécuritaire et souhait d’adaptation au cas par cas. Encore en discussion ce mardi après-midi, le positionnement des élus pourrait être rendu dans les heures qui viennent, ou lors de la prochaine séance départementale le 19 mars prochain.
« Nous sommes conscients de la nécessité de redoubler d’efforts pour limiter le nombre de tués sur nos routes. C’est la raison pour laquelle nous proposons une limitation à 80 km/h 'au cas par cas' ».
Les territoires ruraux directement pénalisés
Dans ce courrier, les élus relèvent que « selon les chiffres, la baisse de la limitation de vitesse n’a pas permis de réduire la mortalité routière » s’appuyant sur le bilan d’une expérimentation rendue publique par l'association 40 millions d'automobilistes, menée de juillet 2015 à 2017.
Les signataires ajoutent que « les habitants des territoires ruraux sont directement impactés par cette mesure », demandant au gouvernement de renoncer à cette mesure « et de privilégier des solutions pragmatiques, en concertation avec les Départements ».
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