Affaire Emile, « l’enquête n’est pas au point mort, elle avance » selon le Procureur

Affaire Emile, « l’enquête n’est pas au point mort, elle avance » selon le Procureur

L’examen anthropologique de la boite crânienne de l’enfant met "en évidence une lésion de petite taille" qui "porterait la signature d’une main humaine et d’un coup porté avec puissance probablement à l’aide d’un objet" selon le Parisien

Affaire Emile, « l’enquête n’est pas au point mort, elle avance ». Les mots de Jean-Luc Blachon, procureur de la République d’Aix-en-Provence, en charge du dossier, à nos confrères du Parisien.

Disparu le 8 juillet 2023, des ossements dont le crane du petit garçon avait été découvert, par une randonneuse, en mars 2024. Un an après, en mars dernier, les grands-parents du petit garçon, Anne et Philippe Vedovini, et deux de leurs enfants étaient placés en garde à vue pour homicide volontaire et recel de cadavre. Ils étaient tous ressortis libres. Le procureur de la République évoquait, lors d'une conférence de presse que l'intervention d'un tiers n'était pas exclue alors que des stigmates sur le crâne « évocateur d’un traumatisme facial violent » ont été découvertes. Toujours selon la conférence du Procureur, les analyses permettent de considérer « l’hypothèse que le corps n’ai pas demeuré au même endroit et dans le même biotope au cours du processus de décomposition et qu’il n’a pas été enfoui ».

Début novembre, des membres de la famille Vedovini s’étaient rendus au Haut-Vernet pour y explorer des pistes selon leurs avocats. Au début du mois de décembre, des auditions des grands parents et de deux des enfants, ont été conduites, en qualité de parties civiles.

Selon une enquête du Parisien, diffusée ce mercredi, l’examen anthropologique de la boite crânienne de l’enfant met « en évidence une lésion de petite taille, située à proximité du zygomatique droit ». Des caractéristiques qui selon l’enquête de nos confrères « écartent la possibilité d’un choc avec un véhicule, d’une intervention animale ou d’une simple chute du garçonnet ». « Elle porterait la signature d’une main humaine et d’un coup porté avec puissance probablement à l’aide d’un objet » ajoute Le Parisien. Nos confrères qui ont recueilli le témoignage d'un voisin, témoin, dans l'affaire de la mort du petit garçon. Il a aperçu Emile descendre la rue, puis dans un intervalle "très court" le grand-père et deux enfants de la famille Vedovini. 

A. Vallauri