Hautes-Alpes - Les deux établissements
hospitaliers de la commune de Laragne-Montéglin (hôpital local et centre
hospitalier spécialisé) devraient fusionner à partir du 1er janvier
2012 pour devenir le centre hospitalier Buëch-Durance. Hasard du calendrier, au même moment, l’organisme
de tutelle, l’Agence Régionale de Santé (ARS) Provence-Alpes-Côte-D’azur,
envisage de réduire le nombre de places. 12 lits de Soins de Suites et de
Réadaptation (SSR) et 5 lits de médecine sont dans le collimateur de l’ARS qui
s’interroge sur la viabilité de ces deux activités (soins de suite et médecine)
au sein de l’hôpital local. « Il est
vrai que le Schéma Régional de l’Organisation des soins (SROS) s’interroge et
analyse l’efficience des structures de soins de petite taille. Mais pour le
moment il n’est pas question de fermer des lits ou de les délocaliser »,
a indiqué à la Radio Alpes
1 Jeanine Marant, déléguée territoriale Hautes-Alpes de l’ARS PACA. A ce jour, il ne serait pas
envisagé de délocaliser vers le Centre Hospitalier des Alpes du
Sud (CHICAS) à Gap, les 12 lits de SSR et les 5 lits de médecine.
Le conseil de surveillance de l’hôpital s’est réuni ce mercredi matin 26 octobre. Une position commune entre salariés, médecins, syndicats, direction et représentants des usagers a été définie. « Nous souhaitons conserver l’intégralité des lits. Nous avons dans le cadre de certaines pathologies la possibilité de soigner sur place et dans de bonnes conditions des personnes âgées, sans les couper de leur famille et sans risquer de les désorienter par un trajet qui peut être entre 40 et 80 kilomètres », a indiqué à la radio Alpes 1 le directeur Michel Mercier. « Quelque soit les décisions prises, il est clair que nous souhaitons conserver les enveloppes budgétaires liées aux évolutions qui pourraient nous être imposées », a également indiqué Michel Mercier.
Les syndicats FO et CFDT « en accord avec la direction, le personnel et les élus » dénoncent selon eux « une logique financière qui pourrait entrainer une perte d’emplois qualifiés sur le bassin économique laragnais ». Pour Fabienne Vial, infirmière représentante du personnel FO, l’ARS doit démontrer l’intérêt de délocaliser ces lits. « Nous avons la capacité de prendre en charge sur le plan médical, relationnel et psychologiques nos patients en soins polyvalents, sans technicité aigues », assure-t-elle.
Le conseil de surveillance de l’hôpital s’est réuni ce mercredi matin 26 octobre. Une position commune entre salariés, médecins, syndicats, direction et représentants des usagers a été définie. « Nous souhaitons conserver l’intégralité des lits. Nous avons dans le cadre de certaines pathologies la possibilité de soigner sur place et dans de bonnes conditions des personnes âgées, sans les couper de leur famille et sans risquer de les désorienter par un trajet qui peut être entre 40 et 80 kilomètres », a indiqué à la radio Alpes 1 le directeur Michel Mercier. « Quelque soit les décisions prises, il est clair que nous souhaitons conserver les enveloppes budgétaires liées aux évolutions qui pourraient nous être imposées », a également indiqué Michel Mercier.
Les syndicats FO et CFDT « en accord avec la direction, le personnel et les élus » dénoncent selon eux « une logique financière qui pourrait entrainer une perte d’emplois qualifiés sur le bassin économique laragnais ». Pour Fabienne Vial, infirmière représentante du personnel FO, l’ARS doit démontrer l’intérêt de délocaliser ces lits. « Nous avons la capacité de prendre en charge sur le plan médical, relationnel et psychologiques nos patients en soins polyvalents, sans technicité aigues », assure-t-elle.
Dans un courrier adressé
notamment à l’ARS et au Ministère de la Santé, la députée des Hautes-Alpes, Henriette
Martinez, estime que ces suppressions de lits sont « inacceptables d’autant que l’hôpital local refuse chaque jour
des admissions en soins de suite et de réadaptation par manque de place ».
Le maire de Laragne-Montéglin et conseiller général, Auguste Truphéme, estime avoir été « trahi ». Selon Auguste
Truphéme, « il n’était pas question
de supprimer des lits dans le cadre de cette fusion. L’ARS devait renforcer
l’offre de soins sur le territoire ».
La prochaine Conférence de santé de territoire pour le département des Hautes-Alpes se réunira le mardi 30 novembre. Les groupes de travail ont donc un mois pour rapporter leurs observations. Le Plan Régional de Santé publique devrait être validé le 15 décembre prochain.