- Hautes-Alpes -
Un député sur les bancs de l’école. Ce lundi matin, Joël Giraud n’était pas comme à l’accoutumé assis sur ceux de l’Assemblée nationale mais dans la classe de CM1-CM2 de l’école publique du Claps à Espinasses. L’occasion d’échanger pour le parlementaire et sa suppléante, Claire Bouchet, avec les élèves à l'occasion de la 26ème édition du « Parlement des enfants ». Une opération de l’Assemblée nationale et du ministère de l’Éducation nationale.
« À quoi ça sert un député ? », élève
Si certains sont un peu impressionnés, d’autres sont au contraire très à l’aise. Doigt levé, ils n’hésitent pas à prendre rapidement la parole. Pendant près d’une heure et demi, la vingtaine d’enfants de la classe de CM1-CM2 de l’école d’Espinasses a pu échanger avec Joël Giraud et Claire Bouchet. Assis en cercle, telle une petite agora, les élèves ont pu poser de nombreuses questions sur le métier de député, sur son expérience personnelle également.
Des écoliers qui lors d’un deuxième temps, ont également soumis au parlementaire des idées pour « renforcer la participation démocratique et la confiance en les institutions ». C’est le thème qui a en effet été retenu cette année pour le « Parlement des enfants » explique Nicolas Jean Dit Gautier, Directeur de l’école et enseignant. « Le problème de cette thématique là est aussi de se rendre compte. C’est un sujet qui est complexe. On a attaqué à travailler au retour des vacances de novembre, une fois par semaine » . Dans dix jours, ces petits citoyens transmettront une ébauche de proposition de loi à la direction des services départementaux de l’Éducation nationale. « Je suis persuadé que cela aide plus à devenir des citoyens. C’est plus efficace sur l’abstention que d’autres formes qui pourraient être plus coercitives » souligne Joël Giraud.
« Je trouve ça parfaitement bien. Ça veut dire aussi que l’école de la République est une école de grande qualité, on en a la preuve ce matin », J. Giraud
La session s’est ensuite conclue par les élections des députés de la classe… et à n’en pas douter la relève est assurée.
Le reportage d’Aurore Vallauri :
