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Hautes-Alpes : crise sanitaire, « on va vers du mieux »

ÉDUCATION / Un tiers des 12-17 ans est vacciné dans le département, « dans la tranche des 15-17 ans, les élèves sont massivement vaccinés. Chez les 12-14 ans, les familles s’interrogent un peu plus »

 

- Hautes-Alpes - 

 

« Tout le monde est ravi de voir les enfants partir à l’école sans masque », se satisfait Catherine Albaric Delpech. La directrice de l’Inspection Académique des Hautes-Alpes était l’invitée du « 8 :30 » ce matin sur Alpes 1. Depuis ce lundi, les enfants dans les écoles maternelles et primaires ne sont plus obligés de porter le masque. Le département étant passé pendant cinq jours consécutifs sous la barre des 50 cas positifs au coronavirus sur 100.000 habitants, cet allègement du protocole sanitaire a pu être mis en place. « Il reste toujours un protocole de niveau 1, il faut donc être vigilant sur les gestes barrière et les cas qui surgiraient dans les classes. Dès qu’un cas surgit, il faut dépister car nous essaierons de ne pas fermer de classes dans la mesure du possible », précise la représentante de l’Académie dans les Hautes-Alpes. Pour l’heure, le département est le seul de l’académie à pouvoir mettre en place ce niveau 1, « il faut donc sécuriser le plus possible. Depuis une semaine, nous n’avons plus de classes fermées dans le département ».

 

« On va vers du mieux », C. Albaric Delpech

 

Dans les collèges et les lycées, il n’est pour l’heure pas envisagé d’alléger les protocoles. Pour autant, Catherine Albaric Delpech se satisfait de la vaccination des 12-17 ans qui progresse. Si elle est conseillée, elle n’est pour autant pas obligatoire « mais les chiffres montrent que le tiers des élèves ont reçu les deux doses. On sait que dans la tranche des 15-17 ans, les élèves sont massivement vaccinés. Chez les 12-14 ans, les familles s’interrogent un peu plus », analyse la directrice de l’Inspection académique. Pourtant, selon elle, « on voit quand même une vaccination qui a fait progresser la sécurité sanitaire avec des contaminations qui se sont drastiquement réduites ».

Retrouvez ici l'entretien de Catherine Albaric Delpech. 

 

C. Cava Michard