- Hautes-Alpes -
« Inacceptable », FDSEA 05 et JA 05 montent au créneau dans le dossier d’un éleveur de Ceillac jugé lundi par le tribunal correctionnel de Gap « pour blessures involontaires ». Pour rappel, ces chiens patous avaient mordu des randonneurs durant l’été. Une mobilisation avait été organisée en soutien devant le palais de justice par les JA et la FDSEA 05. Alors que le procureur de la république de Gap a requis 2 mois de prison avec sursis ainsi qu'une amende de 1.150 euros, les syndicats agricoles s’insurgent, « cette réquisition est inacceptable ». Ils rappellent que la mesure « chiens de protection » est imposée et financée par l’État. Ils lui demandent donc « d’assumer les chiens, les surcoûts et les éventuelles complications liées à leur cohabitation avec les usagers et le voisinage ». Selon eux, c’est toute une « profession et un modèle agricole qui est au bord du burn out » aujourd’hui. « Nous sommes considérés comme des criminels » écrivent-ils. Notez que le délibéré sera rendu le 18 octobre
A. Vallauri