- Hautes-Alpes -
« Nous n'avons pas à assumer financièrement les déboires juridiques de notre président de département ! », s’insurge le collectif « SENS pour Embrun ». Poursuivi pour détention, transport et cession d’une partie d’espèce animale protégée dans l’affaire dite de la « queue de loup », Jean-Marie Bernard a bénéficié de la protection fonctionnelle, votée par l’hémicycle le 15 décembre dernier pour ce procès qui a eu lieu deux mois plus tard. Le collectif se dit ainsi « indigné par ce soutien inconditionnel et irresponsable de la part des élus départementaux, encourageant ainsi à enfreindre la loi ». Notez que le tribunal de Gap donnera sa décision le 12 mars prochain sur cette affaire qui a mis une nouvelle fois la cohabitation du loup et du pastoralisme sous les feux des projecteurs.
LR