Hautes Alpes : confinement, place à la répression pour les forces de l’ordre

SECURITÉ / Après avoir eu une posture de pédagogie et de prévention auprès de la population, les forces de l’ordre opèrent aujourd’hui un véritable tour de vis

 

- Hautes Alpes -

 

Alors que ce nouveau confinement est désormais en place depuis une semaine, le dispositif de contrôles et de sanctions va s’accentuer pour inciter les Haut-Alpins à respecter les mesures. On parle notamment des restrictions de déplacements ainsi que l’obligation du port du masque dans les centres-villes de Gap, Briançon et Embrun. Après avoir eu une posture de pédagogie et de prévention auprès de la population, les forces de l’ordre opèrent aujourd’hui un véritable tour de vis. 

 

« Pour l’instant, nous en sommes à 17 verbalisations et ça ne va faire que monter en puissance », commissaire Joël-Patrick Terry, directeur de la sécurité publique des Hautes Alpes

Avec la police nationale et la gendarmerie sur la même longueur d’onde, le procureur de Gap Florent Crouhy n’aura pas peur de mettre en place une politique pénale ferme. En effet, on encourt une amende de 135 euros en cas d’infraction mais en cas de récidive dans les quinze jours, le parquet se montrera plus sévère. Au lieu de se voir infligé une amende de 200 euros, le contrevenant sera convoqué au tribunal de Gap dans le cadre d’une ordonnance pénale et sera sanctionné d’une amende de 400 euros. Finalement, en cas d’une double récidive en un mois, cela devient un délit. On encourt alors six mois d’emprisonnement et 3.652 euros d’amende avec la possibilité d’être placé en garde à vue ainsi que d’être traduit devant le tribunal correctionnel de Gap.

 

C.Lourenço