Hautes-Alpes : la ministre des Transports est arrivée par le train de nuit Paris-Briançon

POLITIQUE / Élisabeth Borne doit participer au Congrès national des maires ruraux de France, ce samedi. Elle sera, à n’en pas douter, interpellée sur le maintien ou non de la ligne de train qu’elle a empruntée pour venir dans le département.

 

- Hautes-Alpes - 

 

Elle a fait bon voyage. La ministre des Transports, Élisabeth Borne est bien arrivée par le train de nuit en gare de L'argentière-la-Bessée, ce samedi matin, vers 8 heures, depuis Paris. Elle doit se rendre dans la journée à Saint-Léger-les-Mélèzes pour participer au Congrès national des maires ruraux de France où un autre ministre est attendu, celui de la Cohésion des territoires, Jacques Mézard

 

 

Un message adressé aux élus locaux haut-alpins ? 

Élisabeth Borne a donc décidé d’arriver dans les Hautes-Alpes par le train et pas n’importe lequel. Le train de nuit Paris-Briançon dont le maintien, et donc l'avenir, s’inscrit en pointillé. Les élus haut-alpins y verront là, sans doute, un message envoyé par la Ministre des transports. D’autant plus que cette dernière le sait. Elle est attendue sur cet enjeu, primordial pour le désenclavement des Hautes-Alpes« Comme tous les Haut-Alpins, je suis attachée à cette ligne », a-t-elle dit après avoir posé un pied sur le quai de la gare de l'Argentière-la-Bessée, avant d’ajouter que ce train était « un moyen d’assurer une liaison avec tout le territoire mais aussi un atout de développement économique et touristique. »

 

Tout faire pour ne pas réitérer la polémique

Ce qui est sûr, c’est que les services du ministère des Transports ont du redoubler de vigilance pour ne pas faire grimper les frais de déplacements de la ministre dans le département, après celui d’Édouard Philippe, il y a quelques semaines. Un déplacement chiffré à 150.000 euros, comme l’avait révélé le Canard Enchaîné.

 

O. Milleville / Q. Perez de Tudela