- Hautes-Alpes -
Des tags dans plus de 80 lieux de la ville de Gap, selon le maire Roger Didier, suite à la manifestation samedi contre la Loi asile et immigration. Une centaine de personnes était présente mais cette mobilisation a dégénéré : des vitrines et du mobilier urbain ont été dégradés, un gardien de prison a également été blessé.
Ce lundi, quatre équipes de nettoyages ont été mobilisées
La mairie a dû faire appel à des entreprises privées en soutien. Roger Didier qui en appelle à la responsabilité de l’Etat. Selon lui, samedi il y avait peu de moyens de la police nationale alors que la manifestation n’était pas autorisée, « je suis remonté car je considère que nous sommes abandonnés par l’Etat et abandonnés en matière d’effectifs. J’ai écrit au Ministre de l’Intérieur, en lui demandant à la fois des effectifs pour samedi prochain, car vous le savez, une autre manifestation est prévue, et du personnel supplémentaire pour le commissariat ». Une marche de la solidarité doit en effet se tenir dans la ville.