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Hautes-Alpes : il vient de Paris à pied pour devenir maréchal-ferrant

SOCIÉTÉ / Dorian Lelièvre, 29 ans, veut quitter Nanterre pour le Queyras afin de réaliser son rêve : devenir maréchal-ferrant.

 

- Hautes-Alpes -

 

De Paris aux Hautes-Alpes pour changer de vie. Dorian Lelièvre, trentenaire, cuisinier à Paris veut devenir maréchal-ferrant dans le Queyras. Une vallée où il a travaillé un an en tant que saisonnier, alors qu’il était tout juste majeur. Pour réaliser son rêve et arriver dans les Hautes-Alpes, il se prépare à un périple de près de 1.000 kms à pied.

 

« J’ai découvert le cheval très tard. Mes parents n’avaient pas les moyens », D. Lelièvre

 

La cuisine, un métier de passion, mais pas la bonne pour Dorian Lelièvre, 29 ans et habitant Nanterre. Sa passion à lui, c’est le cheval. Un hobby plutôt coûteux. Il a donc cuisiné pour gagner quelques sous et se payer ses premiers cours d’équitation. « Il a fallu d’abord que j’apprenne à monter à cheval et, après, je me suis orienté vers les soins, puis encore après vers la maréchalerie ».

D’abord cavalier, Dorian Lelièvre va finalement partir un an au Centre de formation et d’apprentissage (CFA) de Genech, à la frontière belge, pour obtenir le diplôme de maréchal-ferrant.

 

Un métier très technique

Observation et précision sont les qualités essentielles à acquérir pour devenir maréchal-ferrant. « Il faut savoir regarder un cheval. C’est un grand travail d’observation », explique Dorian Lelièvre. Une fois bien observé, « on peut attaquer et couper les pieds et lui mettre les fers qui sont les plus appropriés pour lui. »

Depuis quelques semaines, autoentrepreneur, il travaille pour l’hippodrome de Vincennes. De quoi patienter avant de rejoindre les Hautes-Alpes.

 

« Il me manque toujours ces montagnes, que j’affectionne toujours », D. Lelièvre

 

1.000 kms à pied

Pour que le rêve soit plus beau, Dorian Lelièvre reliera les Hauts-de-Seine aux Hautes-Alpes à pied, non pas avec un cheval, trop fragile, mais avec Galopin, un âne. Ils prendront la route aux beaux jours, en mai prochain.


Le reportage d'Aurore Vallauri :

 

G. Piat