Hautes-Alpes : fièvre catarrhale ovine, Pascale Boyer demande plus de moyens au ministre de l’Agriculture

AGRICULTURE / Pascale Boyer demande de mettre fin à la différence entre les zones de protection et les zones de surveillance, comme c’est le cas pour les Hautes-Alpes, afin que les éleveurs puissent profiter dès maintenant des aides de l’État pour faire vacciner leurs animaux.

 

- Hautes-Alpes -

 

En raison de quatre cas de fièvre catarrhale ovine déclarés en Haute-Savoie, les Hautes-Alpes ont été placés sous surveillance ce mercredi 28 novembre. Une situation qui pousse la députée (LREM) des Hautes-Alpes, Pascale Boyer, à signer un courrier à destination du ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Stéphane Travert. Le but ? Ne plus faire de distinctions entre les zones de protection et les zones de surveillance afin de traiter de façon « égalitaire » les territoires.

En effet, le département des Hautes-Alpes étant placé en zone de surveillance, les éleveurs doivent se plier à un protocole lors de déplacements des animaux avec des analyses obligatoires pour les mouvements de transhumance ou d'animaux d'engraissement. Des obligations prises en charge en totalité par l'État. Pas suffisant pour l’élue haut-alpine, qui souhaite que comme dans les zones de protection (comme la Haute-Savoie actuellement), les zones de surveillance puissent profiter de la prise en charge des actes vétérinaires nécessaires à la vaccination obligatoire. Sauf que la vaccination n’est, à ce jour, pas obligatoire pour les Hautes-Alpes.

Qu’importe pour la députée qui demande au ministre de modifier l’arrêté en cours. « Cette différence de prise en charge entre les coûts supportés par les éleveurs pourrait apparaître comme une rupture d’égalité. »