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Hautes-Alpes : blocage du Tour de France, le maire de La Roche-de-Rame s’y oppose

TRANSPORT / Michel Frison, s’oppose à l’action de blocage de l’Association pour la déviation de La Roche-de-Rame

 

- Hautes-Alpes -

 

Alors que vendredi 30 juin, dans un courrier envoyé au directeur du Tour, Christian Prudhomme, l’association pour la déviation de La Roche-de-Rame, appelait le Tour de France à porter des actions adaptées et concrètes face aux revendications de l’association, aujourd’hui le maire de la commune s’oppose à toute action de blocage du Tour.

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« Le préfet a répondu à nos craintes »

Dans un communiqué de presse le maire, Michel Frison et l’ensemble du conseil municipal de La Roche-de-Rame, indiquent que « si la municipalité est consciente de la nécessité impérieuse d’un consensus politique unanime autour du projet de déviation, il nous semble inapproprié, inopportun et contre-productif de menacer de blocage le Tour de France. »

Ainsi, pour les élus, après visite du préfet des Hautes-Alpes, Philippe Court, celui-ci a « clairement signifié la confirmation de la commande de l’étude de la déviation à la DREAL, répondant ainsi à nos craintes exprimées ces derniers temps. » Pour Michel Frison, « le premier objectif est atteint : le début des études sur la déviation. »

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« Nous sommes d’accord sur le fond avec Michel Frison »

Pour Jean-François Albrand, président de l’association pour la déviation de la Roche-de-Rame, « il ne faut pas se méprendre sur nos intentions : le but n’est pas de bloquer le tour ou de faire des actions qui seraient en dehors du droit, ce que nous voulons c’est que nous parlions de nous. » Sur le fond, l’association demande donc que la parole l’État soit tenue. « Si nous recevons ce courrier signé du préfet qui confirme la commande de l’étude, ce sera effectivement une avancée », précise le président de l’association. Mais à cette heure, il n’est pas encore question de lever l’option d’un blocage sur le tour. Être dans une posture de « lobbyiste auprès des décideurs », c’est l’attitude que souhaite porter l’association.  «  Si ASO et France 2 s’engagent à faire un focus sur notre combat, cela correspondra à notre demande (…) nous voulons être aujourd’hui dans l’efficacité et le réel et se faire entendre par les décideurs et ne pas lâcher la pression », conclut Jean-François Albrand.