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Hautes-Alpes : création d'un pôle référence des cancers au CHICAS

SANTÉ / Dans le cadre de sa modernisation, le Centre hospitalier intercommunal des Alpes du Sud crée un hôpital de jour médical, pour améliorer la prise en charge des cancers.

 

- Hautes-Alpes -

 

Un hôpital de jour médical a ouvert lundi 28 novembre, au sein du Centre hospitalier intercommunal des Alpes du Sud à Gap. Dans le cadre de sa modernisation et agrandissement, l’hôpital a voulu créé un site de référence en oncologie. Désormais, les malades d’un cancer sont pris en charge de A à Z sur un même site. L’hôpital de jour peut accueillir une trentaine de patients par jour, du lundi au vendredi de 8h à 18h30. C’est l’une des dernières ouvertures de services, dans ce chantier entamé en 2011 pour 120 millions d’euros.

 

 

Le patient au cœur du dispositif

Ce sont 12 spécialistes (4 pneumologues, 2 oncologues, 2 hématologues, 2 oncogériatres, 1 oncogénéticienne, 1 rhumatologue) et de nombreux services qui viennent directement aux patients, sur un site de 1.300 m², où 200.000 euros de matériel moderne ont été investis. « Actuellement, ces prises en charge de chimiothérapie existent, mais dans chacun des services, dans chacune des spécialités médicales, qu’on soit en gériatrie, en pneumologie… Et là, c’est le rassemblement de ces prises en charge dans un lieu unique », se félicite Yann Le Bras, le directeur du CHICAS.

Une réorganisation des services de soins et des équipes, pour correspondre à « l’hôpital du XXIème siècle » prôné par l’Agence Régionale de Santé PACA. « Ce n’est plus le patient qui va se déplacer dans différentes unités, pour voir les spécialistes, pour subir son traitement, pour aller à la pharmacie. Là, le patient est pris en charge de façon pluridisciplinaire », explique sur Alpes 1 Jean-Guy Bertolino, gastroentérologue et chef du pôle médical.

 

 

Plus de confort et une meilleure prise en charge

Dans des locaux neufs et spacieux, les patients ont une prise en charge qui se veut de qualité, avec des espaces de restauration, de détente, une terrasse extérieure, des chambres individuelles avec sanitaires et/ou douches. « Autour du patient, dans ce service, il y aura tous les soins de support qu’on peut lui proposer. C’est-à-dire, acupuncture, esthéticienne, coiffeuse, assistante sociale… tous les gens qui vont pouvoir améliorer sa prise en charge et l’aider dans ce parcours qui est quand même très difficile », précise Jean-Guy Bertolino.

Sur le plan médical, en mars prochain, une unité de production des chimiothérapies sera installée au cœur de cet hôpital de jour médical. Ce qui évitera les allers et venues des pharmaciens, du niveau -1 au 2ème étage de ce nouveau bâtiment sur le site de l’Addret à Gap.

 

 

Un site de référence régionale

Avec cet investissement et cette création, le Centre hospitalier intercommunal des Alpes du Sud veut devenir un pôle de référence. La clé du fonctionnement est la mise en réseau, à plusieurs niveaux, « davantage entre les professionnels hospitaliers, mais également avec les acteurs extérieurs que sont les professionnels de santé libéraux. On n’oublie pas le médecin traitant du patient. On n’oublie pas, non plus, les autres hôpitaux du territoire et, donc, on renforce le rôle de référence pour tout le Nord de la région PACA, pour la prise en charge du cancer », affirme le directeur du CHICAS Yann Le Bras.

Le Centre hospitalier des Alpes du Sud qui est en lien régulier, par visio-conférences, avec l’Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille et l’Institut Paoli-Calmettes. Le CHICAS qui se vante ainsi de pouvoir proposer les mêmes traitements que dans ces deux grands centres du Sud de la région PACA.

 

Yann Le Bras, directeur du CHICAS :

Jean-Guy Bertolino, gastroentérologue et chef du pôle médical :