Hautes-Alpes : la déviation de la Roche de Rame verra-t-elle le jour ?

TRANSPORT / Une réunion technique de travail se tenait ce lundi sur la commune

 

- Hautes-Alpes -

 

La déviation de la Roche de Rame verra-t-elle le jour ? Une réunion technique de travail se tenait ce lundi sur la commune en présence de la sous-préfète de l’arrondissement de Briançon, Isabelle Sendrané, des élus comme le maire Michel Frison, le député des Hautes- Alpes Joël Giraud, la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Territoire) mais aussi l’association Déviation LRDR. Une déviation pour laquelle des discussions sont en cours entre l’État, la Région et le Département. Objectif : procéder à une actualisation d’une étude de faisabilité. « On y croit car on a compris depuis longtemps que la déviation n’était pas une fin en soi mais qu’elle devait être la résultante de projets initiés par la commune et c’est le cas de plus en plus. Je pense qu’on aboutira car la route ne peut subsister au milieu d’un village comme celui là avec les projets qu’il a », explique sur Alpes 1 le maire Michel Frison.

 

Les études pour cette déviation sont inscrites au CPER, Contrat de Plan Etat Région avec une somme de 200.000 euros allouée

La municipalité souhaite que ces études soient menées à terme. Le but étant d’inscrire les travaux dans le prochain CPER. L’association Déviation de la Roche de Rame qui espère obtenir cette déviation pour revitaliser le village, est venue ce lundi avec des demandes bien précises auprès de la DREAL. « Le premier point c’est que ces études commencent le plus vite possible. Il y a aura l’an prochain un changement de présidence éventuel. On n’a pas envie que ces 200.000 euros soit balayés. De plus la municipalité et l’association ont émis des avis et on voudrait que cela serve de base au cahier des charges de la déviation », indique Jean François Albrand le président de l’association.

Une déviation qui n’est pas pour demain car si elle voit effectivement le jour, il faudra attendre de quatre à cinq ans le début des travaux.

 

Le reportage d'Aurore Vallauri