Hautes-Alpes : P.Boyer demande à R.Didier de revoir son point de vue sur la taxe des enseignes des commerçants de la ville de Gap

POLITIQUE / La conseillère départementale DVG de Gap 1, Pascal Boyer, appelle le maire de Gap, Roger Didier à reverser l’ensemble de cette taxe au commerçant avec la mise en place d’un véritable projet économique.

 

-Hautes-Alpes-

Depuis le 1er janvier 2016, une nouvelle taxe en direction des enseignes commerciales a vu le jour sur  Gap. Votée lors du conseil municipal de juin 2015, la Taxe Locale sur la Publicité Extérieure (TLPE) a été ordonnée sur l’ensemble du territoire de la commune. La TLPE est un impôt instauré de façon facultative par la commune ou l'établissement public de coopération intercommunal.

 

« C'est bien le moment d'appliquer une telle loi ! »

C’est avec une déclaration ironique que la conseillère départementale (DVG) des Hautes-Alpes, Pascale Boyer dénonce le choix du maire de Gap, Roger Didier d’appliquer cette taxe. « Au lieu d'apporter tout le soutien possible aux commerçants de la Ville pour atténuer le phénomène de crise qui atteint la quasi-totalité des activités économiques, le maire décide de mettre en application cette taxe. » Une loi qui spécifie que le maire pourrait, par délibération, exonérer totalement les enseignes inférieures à 7 m², « ce qui serait une décision bénéfique pour tous les petits commerces. »

 

« C'est encore une occasion ratée pour aider au développement économique de la ville »

« Dommage », dénonce Pascale Boyer, « surtout quand on sait que cette taxe rapportera 300.000 euros chaque année à la ville et que le maire n’attribuera que 100.000 euros au développement économique de Gap. »

Pour la conseillère départementale de Gap 1, « ce n'est pas 100.000 euros que le maire devrait  redistribuer, mais l'intégralité de la taxe avec la mise en place d'un véritable projet économique pluriannuel pour la ville de Gap et sa communauté d'agglomération. »