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Hautes-Alpes : « Joël Giraud : facétieux ou de mauvaise foi ? » A.Navarranne

POLITIQUE / Le secrétaire départemental du FN dans les Hautes-Alpes et tête de liste aux élections régionales Paca, Amaury Navarranne, balaie les critiques envers Marion Maréchal-Le Pen du député PRG des Hautes-Alpes, Joël Giraud.


-Hautes-Alpes-

Le secrétaire départemental du FN dans les Hautes-Alpes et tête de liste aux élections régionales Paca, Amaury Navarranne, balaie les critiques envers Marion Maréchal-Le Pen (voir notre article ici) du député PRG des Hautes-Alpes, Joël Giraud, en hésitant entre « facétie et mauvaise foi ».


« Une invitation au gouvernement à revoir sa copie et non à supprimer la DGF »

Le député PRG des Hautes-Alpes, Joël Giraud s’interrogeait hier sur l’amendement déposé par les députés FN Gilbert Collard (Gard) et Marion Maréchal-Le Pen (Vaucluse). Les deux députés ayant déposé un amendement à l’article 10, de la loi de finance, proposant de supprimer purement et simplement ces deux premiers alinéas, considérant dans l’exposé des motifs qu’ « il serait suicidaire d’imposer aux collectivités territoriales une nouvelle baisse de 3,67 milliards d’euros de leur DGF ».

L’élu haut-alpin observait à travers ce mécanisme signé par les députés FN une « méconnaissance des techniques parlementaires », rappelant qu’à travers cet amendement, si il était appliquait, « les collectivités territoriales auraient droit à zéro euro de dotation globale de fonctionnement pour 2016 ».

De son côté, Amaury Navarranne défend l’initiative comme étant une invitation envers le  gouvernement afin de « revoir sa copie et de revenir sur la baisse de ces dotations de l’Etat ». Ajoutant que si les députés « avaient voulu supprimer la DGF, ils auraient déposé l’amendement qui aurait clairement remplacé 33 milliards d’euros par zéro euro ».


« Assumer ses amis est plus compliqué que de diffamer ses adversaires »

La tête de liste des Hautes-Alpes défend également la position de Marion Maréchal-Le Pen, en rappelant que les députés « auraient pu déposer un amendement démagogique décuplant la DGF, alors que l’état des finances publiques ne le permet plus. Nous avons eu cette exigence de ne pas promettre l’impossible, à la différence des agences de l’Etat, incapables de préciser les économies annoncées par un Gouvernement dont M. Giraud est solidaire ».