Retrouver la confiance après la maladie
Elles ont entre 35 et 50 ans, sont enseignantes, infirmières, cadres supérieures ou retraitées. Et toutes sont sorties victorieuses d’un cancer du sein. Une maladie qui a rongé leur confiance en elle, "la maladie ronge la force physique par les traitements, mais aussi l'estime de soi", explique Lionel d’Hondt, chef de service en oncologie à Namur, qui va suivre ces dix femmes. Depuis janvier 2015, ces Dômettes se sont entrainées assidûment, entourées d'une équipe médicale. Parmi eux, des guides de Briançon qui se sont rendus à Namur cet hiver pour une séance de préparation. Ils les encadreront dans cette ascension. "La vie ne s'arrête pas après la maladie, il y a moyen d'avoir une meilleure vie possible, même après une épreuve aussi douloureuse que le cancer", poursuit au micro d'Alpes 1 Patricia de Bontridder, psychologue en oncologie et soins palliatifs, elle est à l’origine de ce projet.
Pratiquer une activité sportive diminue les risques de développer un cancer
L'aventure de "10 femmes pour un 4.000" est donc humaine, mais elle est aussi médicale. "Il y a un suivi avant et après l'ascension, on va suivre les modifications physiologiques", poursuit le docteur d'Hondt. Car selon certaines études, pratiquer une activité sportive régulière diminue de 20 à 30 % les risques de développer un cancer du sein. Et la pratique sportive après le diagnostic de cancer du sein entraine une diminution de 33 % de la mortalité liée au cancer du sein, ainsi qu'une baisse de 24 % du risque de récidive.