Hautes-Alpes - « La forêt, un atout pour le développement des territoires » : le thème de l’assemblée générale des communes forestières des Hautes-Alpes ce jeudi, de 9h à 12h15 à La Manutention d’Embrun. Un réseau qui regroupe 60 communes sur les 169 que compte le département. Il y a 109 communes forestières sur 200, dans les Alpes de Haute-Provence.
La ressource bois qui se veut de plus en plus valorisée, grâce au développement de circuit court pour l’usage de chaufferies communales ou intercommunales notamment. On en compte 75 actuellement sur les Hautes-Alpes qui consomment plus de 10.000 tonnes de combustibles bois chaque année. Cela peut paraître beaucoup, mais il ne s’agit que de 30% de l’accroissement annuel de la forêt. « On est très bien équipés. En région PACA, on est le département où on fonctionne le mieux », affirme sur Alpes 1 le président des communes forestières des Hautes-Alpes, Jean-Claude Dou. Le bois énergie, l’un des deux grands axes de travail pour 2015. « C’est vrai qu’avec les territoires, les communes, peut-être avons-nous fait le tour du problème. Par contre, il y a encore d’énormes possibilités avec les privés, puis avec d’autres organismes publics ». Les communes forestières des Hautes-Alpes qui veulent protéger et mieux organiser l’approvisionnement en bois, notamment avec la crainte suscitée par le projet de centrale à biomasse de Gardanne dans les Bouches-du-Rhône. Il s’agit d’un projet porté par le groupe allemand E.On. 15.000 tonnes de bois des Hautes-Alpes y seraient consommés.
Trois constructions ont déjà utilisé ce Bois des Alpes : la ressourcerie du SMICTOM de l’Embrunais, les ateliers municipaux d’Abriès et la bibliothèque de Guillestre.
Deuxième axe de travail, pour les communes forestières des Hautes-Alpes, le bois construction. « Nous favorisons l’usage en circuits-courts, de bois construction, notamment en passant par la labellisation Bois des Alpes, qui est un label des départements alpins. Il labellise un bois issu de nos forêts, très proches », précise sur Alpes 1 Jean-Claude Dou. Trois constructions ont déjà utilisé ce Bois des Alpes : la ressourcerie du SMICTOM de l’Embrunais, les ateliers municipaux d’Abriès et la bibliothèque de Guillestre. Trois autres projets sont en cours.
Les communes forestières qui sont un interlocuteur incontournable des pouvoirs publics, dans leur mise en place de politiques forestières. Les maires qui en sont propriétaires et responsable de l’aménagement du territoire. Intégrées dans un réseau national, les communes forestières des Hautes-Alpes et plus largement de la région PACA, participent à l’Observatoire régional de la forêt méditerranéenne. C’est un organisme créé en 2001 et qui recense, analyse et diffuse de l’information forêt-bois à destination des élus locaux.
