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Hautes-Alpes : Jean-Claude Eyraud « a la gnaque »

POLITIQUE / Le conseiller municipal d’opposition à Gap, tête de liste des « Tous Capables » pour les élections municipales de 2014 était l’invité d’Alpes 1 Live

Hautes-Alpes - Jean-Claude Eyraud, motivé pour redonner des coups lors d’élections. Après sa défaite aux législatives en 2012 et la déception qui a suivi, le leader du groupe d’opposition GAUCHE au sein de la ville de Gap repart en tête de liste pour les Tous Capables. « J’ai la gnaque, j’ai eu un moment de déception surtout quand on voit qu’une candidate aux législatives du FN fait 15 % alors qu’elle n’a jamais mis un pied dans le département », explique t-il sur Alpes 1.

En haut de sa liste de proposition pour 2014 : mettre en place un bouclier social pour les plus pauvres. « Il faut tenir compte dans la gestion municipale de la situation de crise dans laquelle on est. 10 % des plus pauvres à Gap gagnent 610 euros par mois », explique t-il en ajoutant « une nouvelle politique tarifaire de la ville de Gap qui permettrait un accès aux activités et installations acceptables pour tous ».

Quant à une éventuelle liste commune avec le candidat PS Bernard Jaussaud, c’est un non pour l’instant. « Ils établissent leur projet à l’intérieur du parti, je ne critique pas pour autant. Mais nous ne sommes pas sur cette méthode là, avec les réunions ouvertes au public », explique Jean-Claude Eyraud.

A noter que Jean-Claude Eyraud est revenu sur le rapport de la Chambre régionale des Comptes présenté en septembre dernier lors du conseil municipal. Un rapport établi entre 2006 et 2011 et qui met en exergue la bonne santé financière de la ville, avec une capacité de désendettement redescendue à 6 ans. Mais c’est la gestion du personnel communal qui l’inquiète : « Pourquoi, alors que la population augmente, on a réduit le nombre de salariés de la ville ? Il y a des situations de risques psychosociaux au sein de certains services », poursuit Jean-Claude Eyraud. Quant au taux d’absentéisme de 11 % des employés avancé par la Chambre Régionale des Comptes, selon l’élu d’opposition, il devra être revu à la hausse.

A noter que la dette par habitant gapençais est de 1547 euros en 2011, contre 1118 euros par habitant en moyenne pour des villes de même strate.