- Alpes de Haute-Provence -

Plus qu’une simple cérémonie, pour les nouveaux Français. C’est un moment symbolique qui intervient après un long combat administratif pour grand nombre d’entre eux.

Jeudi 29 juin, Bernard Guerin, préfet des Alpes-de-Haute-Provence, a présidé la cérémonie d'accueil dans la citoyenneté française dans les salons d'honneur de la préfecture, en présence de Khaled Benferhat, conseiller départemental délégué. À cette occasion, 59 personnes originaires de 22 pays différents (notamment d’Algérie, Roumanie, Russie, Italie, Togo, Vietnam, Chine, États-Unis, Royaume-Uni…) ont vu leur accession à la nationalité française solennellement manifestée.

Au cours de son allocution, le préfet a rappelé le sens de l’acquisition de la nationalité française qui « entraîne des droits mais aussi des devoirs au sein d’un État laïque, l’adhésion aux valeurs de la République, à son héritage linguistique, culturel et historique, et à l’exigence des droits électoraux. »

Quelles sont les modalités pour acquérir la nationalité française ?

La nationalité française peut s’acquérir de plein droit, par déclaration ou encore par décret du Premier ministre sur proposition de ministre chargé des naturalisations.

L’acquisition de la nationalité française est de plein droit à la naissance et à la majorité selon certaines conditions.

La nationalité française peut également s’obtenir par déclaration, à raison de la naissance et de la résidence en France ou à raison du mariage. Le dispositif d’obtention de la nationalité française par déclaration s’est étendu depuis 2015 aux ascendants, ainsi qu’aux frères et aux soeurs de Français.

Enfin, toute personne étrangère majeure résidant en France en situation régulière peut déposer une demande de naturalisation française par décret. Cette demande doit être adressée par voie postale auprès des plateformes de naturalisation mises en place en 2015 sur tout le territoire français.

Le postulant doit remplir certaines conditions pour que sa demande de naturalisation soit recevable. Ces conditions sont notamment la résidence en France de manière habituelle et continue avec sa famille depuis 5 ans, la preuve que la personne est de bonne vie et moeurs, l’assimilation à la société française par une connaissance suffisante de la langue, de l’histoire, de la culture et de la société françaises, des droits et devoirs conférés par la nationalité française, ainsi que par l’adhésion aux principes et valeurs essentiels de la République française.