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Alpes de Haute-Provence : simulation d'accident sur l'A51, dans le tunnel de Sisteron

SÉCURITÉ / Comme chaque année, tous les services de secours se sont entrainés à un accident dans le tunnel de la Baume.

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

Comme tous les ans, un exerce de sécurité s’est déroulé dans le tunnel de la Baume à Sisteron, sur l’A51. L’État impose une simulation d’accident, une fois par an, dans un tunnel autoroutier de chaque département. Étant le seul dans les Alpes de Haute-Provence, il est la scène d’un exercice annuel réunissant les services d’Escota, la gendarmerie, les sapeurs-pompiers et les services de l’État. L’idée étant toujours de s’entrainer à agir vite, dans un milieu hostile qu’est un tunnel.

 

 

Des tunnels surveillés automatiquement

Il est 9h50 quand un poids-lourd percute une voiture, dans le tunnel de la Baume, dans le sens Aix-Gap. Il se serait rabattu sur la voie de droite trop rapidement, sans mettre de clignotant. Trois blessés sont à déplorer. Les premiers à être alertés sont les services autoroutiers d’Escota. « Nous avons dans les tunnels des systèmes de détection automatique d’accidents. Dès qu’il y a un véhicule arrêté, on peut voir qu’il se passe quelque chose. On a des caméras reliées au poste de commandement situé à Aubagne. Et dès qu’on a une anomalie, on envoie le patrouilleur », explique sur Alpes 1 Valérie Dupont, en charge de la maintenance des tunnels. « Dès que le patrouilleur confirme l’incident, il y a toute une chaîne qui se met en œuvre. »

 

   

 

Risque de pollution et d’incendie

Très vite les pompiers arrivent sur les lieux, mais avec prudence. « C’est une atmosphère qui est hostile. En situation réelle, il y aurait eu de la circulation. Donc, c’est l’air respirable, c’est savoir ce que l’on va trouver, la recherche des victimes », précise le Lieutenant Sébastien Volpe du centre de secours de Sisteron. « Le risque principal, c’est que le poids-lourd transportait des hydrocarbures. Il y a un risque éventuellement de pollution. En cas d’incendie, les évacuations sont difficiles », ajoute le Lieutenant Vincent Morel, le commandant de la brigade motorisée de la gendarmerie de Peyruis.

Les pompiers envoient donc, dans un premier temps, une équipe spécialisée. Des soldats du feu se tiennent prêts à agir. Les colonnes sèches, tout le long du tunnel, sont remplies d’eau, au cas où. Après vient l’aide aux victimes. Après un premier check, la priorité est donnée au conducteur du véhicule léger. « Le camion s’est rabattu. J’ai freiné, mais trop tard. Sans clignotant, sans rien, il s’est rabattu », explique la fausse victime.

 

 

Un test réussi

En moins d’une heure, le tunnel de l’A51 est sécurisé, les victimes prises en charges. Un exercice qui permet de vérifier que tous les systèmes d’alertes et les procédures fonctionnent. Satisfaction de la sous-préfète de Forcalquier, Fabienne Ellul, venue observer la simulation.

 

 

Le reportage d'Alex Cam :