David Walters, chant, percussion, lopper
Alex Lewkowicz, batterie
Celia Wa, chant, clavier, sample
Chanteur, multi-instrumentiste, enfant de la Caraïbe et grand voyageur, David Walters définit sa musique comme de la soul-créole ou de l’afro caribéenne. Une chose est sûre, elle donne des fourmis dans les jambes.
David Walters est un explorateur - de musiques, de sons, de pays et de cultures. Entre Amérique, Antilles et Europe, sa musique voit grand et brasse large. D’ailleurs, il se qualifie de « globe singer ». Né à Paris, de culture caribéenne, il a toujours regardé ailleurs, embrassé toutes les expériences : sportif de haut niveau, DJ, musicien accompagnant Arthur H, il a aussi fait les premières parties de Lenny Kravitz, Morcheeba ou Jamiroquai et été animateur télé dans les Nouveaux Explorateurs sur Canal+ !
Son troisième opus, Soleil Kréyol, nous emmène dans le New York de tous les possibles. Le fil rouge qui a inspiré David Walters est l’odyssée de son grand-père, petit gars des Antilles anglophones (Saint-Kitts-et-Nevis) débarqué dans les fifties à New York, où il fut musicien, danseur de claquettes et cuisinier. « J’ai écrit cet album comme un film, une fiction. J’y ai croisé la vie de mon grand-père et la mienne, et j’ai déplacé le tout dans une époque que j’adore : les années 1970-1980. Pour moi c’est l’époque la plus florissante en musique, en street art, c’est Basquiat, Hendrix, Warhol... ». Gorgé d’une électro-soul cosmopolite, Soleil Kréyol, avec ses invités de marque comme Ibrahim Maalouf, Seun Kuti ou Vincent Ségal, diffuse une chaleur bienfaisante. Premier extrait de l’album, Kryé Mwen, régulièrement diffusé sur France Inter ces derniers mois, déroule un groove disco-house entêtant, évoquant les mythiques soirées du Paradise Garage.
Une invitation à crier moins, et à danser plus. Idéal pour un début de saison.