Région : « ce n’est pas un front républicain, c’est un front pour sauver les sièges des sortants »

POLITIQUE / Après le retrait de Jean-Laurent Félizia pour ce second tour des élections régionales, les cartes sont rebattues. Le Front républicain n’est pas mort, et du côté du Rassemblement National, on estime qu’il s’agit d’une décision « pour sauver ce petit monde »

 

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Ils étaient trois encore ce lundi matin, mais c’est désormais un duel qui s’annonce pour ce second tour des élections régionales. Depuis le retrait du candidat du Rassemblement Écologique et Social Jean-Laurent Félizia, Thierry Mariani et Renaud Muselier s’affronteront dans les urnes dimanche 27 juin. Une dernière ligne droite où les attaques vont bon train.

 

« Les électeurs de gauche se retrouvent dans la même situation qu’il y a six ans », T. Mariani

 

Invité ce mardi matin dans le 8 :30, le candidat du Rassemblement National estime que Renaud Muselier ratisse large, « il cherche un accord avec les communistes, les socialistes, les écolos dingos qui chassent les arbres de Noël ou le Tour de France. Ce n’est pas un front républicain, c’est un front pour sauver ce petit monde et les sièges des sortants qui s’entendent entre eux ».

Le Rassemblement National visait toutefois mieux au niveau national, le parti misait sur six régions. Au final, seule PACA pourrait basculer. Thierry Mariani tempère, « il n’y a pas eu d’effondrement de notre électorat mais une explosion de l’abstention. C’est notre électorat qui ne s’est pas mobilisé. Si vous n’allez pas voter, vous faites un grand cadeau à Monsieur Macron ».

Désormais, il porte une attention particulière aux Alpes du Sud, les deux seuls départements qui ont mis au premier tour Renaud Muselier en tête, « dans cette région, c'est la priorité aux grandes métropoles et les deux départements alpins sont les deux oubliés ».

 

C. Cava Michard