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Alpes du Sud : il faut repenser l'organisation des écoles

ÉDUCATION / Alors qu'il y a de moins en moins d'élèves en zone rurale, l'organisation de l'offre éducative doit s'adapter.

 

- Alpes du Sud -

 

La rentrée scolaire s’organise dans les Alpes du Sud, avec une volonté de réorganisation dans nos deux départements.

 

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On redistribue les postes dans le 04

Quand une classe ferme, l’enseignant est redispatché. Ces postes iront notamment pour le dédoublement des classes de CP, volonté de campagne d’Emmanuel Macron. Cela concernera trois à cinq écoles du département, dont les écoles en Réseau d’Éducation Prioritaire à Manosque : des Plantiers, La Luquèce et La Ponsonne.

 

« Je dois répondre aux enjeux et aux priorités de notre ministère, notamment sur la mise en place des CP à 12 élèves », É. Lavis

 

Les postes libérés renforceront également le contingent de remplaçants, pour assurer une meilleure continuité de l’enseignement « notamment en cas d’épidémie de grippes ». Il est aussi question de renforcer l’accueil des enfants de moins de trois ans, tout en gardant des postes sous la main si jamais les effectifs venaient à être plus élevés que les prévisions. « Je dois prévoir les conditions de la rentrée, notamment en ouvrant des classes dans les secteurs où les effectifs ont tendance à augmenter ».

 

Éric Lavis est l’inspecteur académique des Alpes de Haute-Provence :

 

Le taux d’encadrement à la rentrée 2018 sera de 6,16 professeurs pour 100 élèves dans les Alpes de Haute-Provence.

 

Regroupons les écoles dans le 05

Neuf postes seront supprimés dans les écoles à la rentrée prochaine dans les Hautes-Alpes, pour un taux d’encadrement de 6,51 postes, contre 5,43 enseignants pour la moyenne académique. La situation qui est plus compliquée dans les Hautes-Alpes, où on attend une diminution de 70 élèves.

Une démographie en baisse constante depuis plusieurs années, qui met en péril les écoles, puisque 60% des établissements ne comptent que trois classes ou moins.  Pour la Direction académique des services de l’Éducation Nationale dans les Hautes-Alpes, il faut que les écoles travaillent à se regrouper, se mettre en réseau, pour pérenniser leur existence en zone rurale.

 

« Ces réseaux mènent à réfléchir ensemble sur l’installation de pôles », P. Maheu

 

Il faut donc créer des pôles « maternelles » et « élémentaires » plus important.

 

Philippe Maheu est l’inspecteur académique des Hautes-Alpes :

 

Un travail qui prendra forme notamment dans le Queyras en septembre 2018, mais aussi dans le Champsaur, avec la fermeture de l’école des Costes au profit de Chauffayer, dans le cadre de la commune nouvelle d’Aubessagne.

 

G. Piat