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Alpes du Sud : laïcité, le gouvernement présente à destination des fonctionnaires

SOCIÉTÉ / Après l’intégration du principe de laïcité dans le statut des fonctionnaires, Annick Girardin, ministre de la Fonction publique outille les employeurs et les agents publics avec un guide pratique.

 

- Alpes du Sud -

 

Présentée ce jeudi 30 mars au ministère de la fonction publique, la circulaire signée par la ministre Annick Girardin, « relative au respect du principe de laïcité dans la fonction publique » précise le sens et la portée du principe de laïcité et du devoir de neutralité. Une circulaire à l'attention des ministres, préfets et directeurs des Agences Régionales de Santé (ARS), qui précise le sens et la portée pour les agents publics du principe de laïcité et de sa portée envers l’obligation de neutralité. Une boîte à outils pour informer, et accompagner les personnels.

 

Un résumé en une brochure synthétique

Pour résumer, de manière plus concrète et pédagogique, ce que signifie le devoir de neutralité de tout agent de la fonction publique et offrir un mode d’emploi sur les attitudes à adopter à son travail et dans les relations avec les usagers, le ministère publie une brochure :

 

 

 

 

Ainsi est rappelée la tenue à un strict devoir de neutralité. Les fonctionnaires ne peuvent ni porter un signe visible d’appartenance religieuse ni promouvoir une religion, et ce quelles que soient les fonctions exercées, que celles-ci impliquent d’être en contact ou non avec du public. En revanche les usagers ne sont pas concernés par ce devoir de neutralité.

Le document du ministère rappelle également que les questions religieuses ne peuvent être abordées à l’occasion d’un recrutement car « elles relèvent de la liberté de conscience ».

 

L’aménagement du temps de travail, un problème laissé de côté

L’observatoire de la laïcité, présidé par Jean-Louis Bianco, avait pourtant publié en février 2015 un avis sur le sujet : « la neutralité des services publics ne doit pas conduire à la négation de la liberté de conscience dont les agents publics peuvent se prévaloir. » Un manque qui pourrait, dans l’avenir, poser encore question au sein des établissements publics.