Alpes du Sud : législatives, l'UDI rappelle que le choix des candidats « n’engage que Les Républicains »

POLITIQUE / Le casse-tête des investitures entre la Droite et l’UDI pour les législatives de juin prochain n’en est pas encore à son épilogue. Le parti confirme la présence de trois candidats centristes sur les quatre circonscriptions des Alpes du Sud.

 

-Alpes du Sud-

C’est, dans un communiqué, que l’UDI confirme l’investiture de 316 candidats aux législatives de juin prochain, dont trois sur les quatre circonscriptions dans les Alpes du Sud. Un communiqué qui tombe au lendemain d’un week-end d’investiture pour Les Républicains, afin de désigner leurs prochains candidats.

En savoir plus >>> Alpes du Sud : législatives, retour sur un week-end d’investitures pour Les Républicains

 

« L'UDI rappelle que ce choix, interne aux Républicains, ne concerne et n'engage que Les Républicains. »

Un communiqué sous forme d’avertissement envers Les Républicains, afin de rappeler que « les négociations qui ont commencé entre Les Républicains et l'UDI vont se poursuivre dans les prochains jours. Jean-Christophe Lagarde et François Fillon se rencontreront cette semaine afin de rechercher les conditions d'un accord global. » Ainsi, le parti centriste confirme que les candidats désignés en juillet 2016 « sont naturellement toujours candidats à une investiture commune de nos deux formations. »

 

Les candidats désignés dans les Alpes du Sud :

Dans les Hautes-Alpes, c’est une simple confirmation. Chantal Eyméoud, maire d’Embrun et vice-présidente de la Région Paca, reste investie par le parti qu’elle préside dans le département, sur la 2ème circonscription, face au sortant Joël Giraud (PRG). Une investiture qu’elle défend toujours à cette heure, sans pour autant se lancer officiellement en campagne, souhaitant se laisser du temps jusqu’à l’issue de la présidentielle. Rappelons que si l’élue venait à confirmer cette investiture, elle serait également face au candidat investi par LR ce week-end, Arnaud Murgia.

Dans les Alpes de Haute-Provence, sur la 1ère circonscription – réservée depuis ce week-end par Les Républicains pour un candidat UDI. Ndlr-  tenue par le socialiste, Gilbert Sauvan, c’est Brigitte Beaumeyer qui est investie. La dignoise qui fut élue à la ville et au conseil communautaire entre 2001 et 2014, est toujours sur la liste, mais ne « s’opposera pas » au maire de Colmars-les-Alpes (LR) Magalie Surle, si celle-ci était finalement de nouveau investie par son parti.

Dans la 2ème circonscription, c’est la conseillère départementale d’opposition (UDI), Clotilde Berki qui reste investie. Une position délicate pour l’élue, puisqu’elle partage le canton de Manosque 3, avec le maire de Corbières (LR), Jean-Claude Castel, lui-même candidat dissident face au président du parti Les Républicains dans le département, Sébastien Ginet. Position délicate, mais tranchée : pour l’élue pas question de faire perdre la droite dans des dissensions. « Je reste investie, mais je souhaite trouver un accord avec nos partenaires Républicains », précise Clotilde Berki sur Alpes 1. Pas question donc de soutenir une candidature dissidente, et en l’occurrence, celle de Jean-Claude Castel. « Je ne suis pas d’accord avec sa façon d’opérer, c’est un tort de se maintenir », insiste l’élue centriste.

Des désignations qui laissent sans commentaire d’autres prétendants comme la présidente de l’UDI, Joëlle Tébar et Michel Vittenet, maire (UDI) d’Oraison, qui de son côté « prend acte tout en restant disponible pour l’investiture » sur la 1ère circonscription.