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Alpes du Sud : législatives, qui sont les candidats à l’investiture PS dans les Alpes du Sud ?

POLITIQUE / On connaît désormais l’ensemble des candidats qui briguent l’investiture socialiste pour les législatives de 2017 dans les Hautes-Alpes et les Alpes de Haute-Provence. Et dans certaines circonscriptions, des questions restent en suspens.

 

-Alpes du Sud-

Alors que la France a eu les yeux tournés vers la primaire de la droite et du centre, le Parti Socialiste organise ses primaires internes, en vue des législatives de 2017. Quatre circonscriptions dans les Alpes du Sud et des interrogations encore présentes dans les 2èmes circonscriptions des Hautes-Alpes et des Alpes de Haute-Provence.

 

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En effet, la première pour les législatives de juin 2017 est réservée aux militants (à jour de cotisation et ayant adhéré au plus tard le 8 juin dernier). Des militants qui sont appelés à valider ces candidatures par vote le 8 décembre, puis validées trois jours après en convention fédérale, avant la convention nationale le 17 décembre qui votera ces mêmes investitures.

Une primaire en chassant une autre, celle de la gauche pour la présidentielle de 2017, s’inspire de celle qui s’était tenue en octobre 2011. Pourront voter tous les Français inscrits sur les listes électorales, les mineurs qui seront en âge de voter en mai 2017 pour l’élection présidentielle, ainsi que les adhérents aux partis coorganisateurs de la primaire qui sont étrangers ou âgés d’au moins 16 ans. Les votants devront s’acquitter d’un euro par tour de scrutin et signer la feuille d’émargement où ils affirmeront « se reconnaître dans les valeurs de la gauche ». Entre 7.000 et 8.000 bureaux de vote seront ouverts les dimanches 22 et 29 janvier, de 9 heures à 19 heures.

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Qui sont les candidats dans les Alpes du Sud ?

Dans les Hautes-Alpes :

1ère circonscription : sans grande surprise, Karine Berger, députée sortante a posé sa candidature. Toujours prête à soutenir le bilan de François Hollande, si le président venait à se présenter lors de la primaire, elle est également prête à se rapprocher d’un candidat déjà déclaré et ancien ministre, Arnaud Montebourg, en cas de défection du président de la République.

2ème circonsciption : à cette heure aucune candidature PS n’a été déposée. Et pour cause, les accords entre le PS et le PRG font que cette circonscription est réservée au candidat sortant, le député-maire (PRG) de l’Argentière-la-Bessée, Joël Giraud.

Réservée ? Plus tout à fait. Sylvia Pinel, présidente du PRG s’étant lancée dans une campagne personnelle pour les présidentielles, sans passer par la primaire de la gauche, ces accords pourraient être remis en question par le PS. Le cas échéant, si la présidente du PRG ne revient pas sur sa décision, le PS pourrait présenter son propre candidat sur cette circonscription. Mais pour investir quel candidat ? La question reste largement ouverte vu le manque de personnalités disponibles et le nombre de carte PS rendues dans le nord du département au lendemain des élections régionales.

 

Dans les Alpes de Haute-Provence :

1ère circonscription : le député sortant, Gilbert Sauvan, ayant annoncé depuis longtemps son intention de ne pas briguer un nouveau mandat, la relève s’est faite au sein du conseil départemental avec l’élue PS du canton de Riez, Delphine Bagarry. Supplée dans cette candidature par Georges Pereira, Dignois issu de l’éducation nationale.

2ème circonsciption : Christophe Castaner, député-maire de Forcalquier, repart à la conquête du territoire avec une nouvelle suppléante. Exit la nageuse Ester Baron, le candidat a privilégié un appui Manosquin dans sa campagne, avec la conseillère départementale de Manosque 2, Emmanuelle Fontaine-Domeizel (fille de l’ancien sénateur PS, Claude Domeizel).

Une candidature qui ne surprend personne, mais qui laisse planer quelques zones d’ombres quant à la validation finale par le PS. En effet, Solférino a d’ores et déjà prévenu (voir menacé), les candidats à l’investiture du PS ne pourront pas être à la fois soutenus par le parti tout en faisant le choix d’un soutien à la candidature Macron pour 2017. Une menace qu’a déjà balayée sur Alpes 1 l’intéressé : « cette menace ne remet en rien ma motivation. » Dont acte, avec ou sans le logo du PS, Christophe Castaner imprimera bien ses affiches de campagne.

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