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Les Vitrines de Gap dénoncent un manque de solidarité des commerçants

« Seulement un commerçant sur quatre du centre-ville cotise et adhère aux Vitrines pour animer commercialement le cœur mais il y en a bien plus qui profitent de ces animations »

Hautes-Alpes - Tous les commerçants de Gap ne jouent pas le jeu. C’est un peu le résumé du message qui justifie la colère de l’association des commerçants « Les vitrine de Gap ». Elle dénonce le « manque de solidarité » dans l’organisation des « Nocturnes ». Tous les mardis soir de l’été, des animations sont proposées en centre-ville de la capitale Douce et certains commerces restent ouverts. C'est une tradition depuis 16 ans maintenant. Près de 4 000 personnes en profitent chaque mardi. Cela représente évidemment une manne économique, c’est le but et les commerçants en profitent alors que tous ne sont pas adhérents au projet.

« Seulement un commerçant sur quatre du centre-ville cotise et adhère aux Vitrines pour animer commercialement le cœur mais il y en a bien plus qui profitent de ces animations. Donc nous dénonçons le manque de solidarité entre nous. Ce que l’on souhaite ce n’est pas diviser, c’est que l’on se regroupe tous pour mettre tous nos moyens en commun et ainsi pérenniser ces animations. Aujourd’hui elles pourraient très bien disparaître : les Nocturnes comme celles de toute l’année », indique à la radio Alpes1 Jean-Luc Valentin, le président des « Vitrines de Gap ». La nocturne du 14 août est menacée bien que programmée, puisqu’elle n’est pas encore financée. L’association rappelle que la cotisation « oscille entre 0.50 et 1.34€ par jour ».