Hautes-Alpes - Le candidat, dans la 1ère circonscription des Hautes-Alpes, Guy Blanc a profité
du lancement officiel de la campagne des législatives, ce lundi, pour présenter
ses affiches, tracts, son programme de 40 propositions et de 5 engagements. Et
surtout, le chirurgien Gapençais, non encarté, a voulu présenter à la
presse son équipe de campagne : des
élus comme le maire de Rambaud, Marc Beynet ; l’ancien président du
conseil général des Hautes-Alpes et maire de Laragne Auguste Truphème ou encore
l’ancien député socialiste Daniel Chevallier. L’ancien parlementaire avait
d’ailleurs a deux reprises choisi Guy Blanc pour le suppléer en 1993 et en
2002. « Il a été à la bonne école.
On formait un bon duo qui a donné des résultats : l’université de Gap, le
premier scanner à l’hôpital… Guy Blanc a fortement participé à ses succès. De
part son expérience d’élu comme conseiller général, c’est un élu qui tient
parole. Ça c’est vraiment un élu de terrain », a confié à la radio Alpes1 Daniel Chevallier.
Dans son équipe de campagne, il a
également une membre du bureau fédéral du Parti socialiste qui critique la gestion de la fédération
par la patronne du Ps local et candidate investie par le Parti socialiste, Karine
Berger. « Ce qui m’anime en
politique c’est une façon de faire de la politique avec du débat […] Et pour
moi la personne qui se présente incarne aussi une pensée, une réflexion
collective, ce que je ne retrouve pas dans la fédération actuellement. Je le
regrette profondément. Si je dois perdre ma carte et bien, oui. A un moment je
crois qu’il faut vivre en conformité avec ses idées », nous confie
Patricia Vincent, militante depuis 30 ans.
« Je n’ai pas besoin de François Hollande, si je suis élu ça sera sur mon
nom » déclare Guy Blanc fort de ses 72% des voix lors des élections
cantonales. Le message est clair : c’est l’ancrage local contre les instances
nationales.