Hautes-Alpes : affaire de la Queue de Loup, Jean-Marie Bernard n’ira pas en cassation

JUSTICE/ POLITIQUE / Le Président du Département a été reconnu coupable de détention et transport d’une espèce protégée, ce mardi 16 novembre, par la Cour d’Appel de Grenoble

 

- Hautes-Alpes -

 

Ce samedi, via un communiqué, Jean-Marie Bernard a annoncé qu’il n'ira pas en cassation dans l’affaire de la Queue de Loup. « Le jugement qui a été rendu par la Cour d’Appel de Grenoble est en demi-teinte, comme je l’ai déjà dit précédemment mais il a le mérite d’apporter quelques avancées très significatives dans  la reconnaissance du geste que j’ai eu en février 2020. Le fait que la Cour d’Appel assortisse la peine intégralement de sursis signifie bien qu’elle reconnaît la  portée  politique de mon geste. Elle le mentionne d’ailleurs très clairement dans l’arrêt qu’elle a  rendu, en évoquant les ‘‘circonstances particulières’’ qu’il convient de ‘‘mieux prendre en compte’’. Partant  de  ce postulat,  je considère  que  mon  geste  politique  est reconnu et qu’il faut désormais passer  à  autre  chose.  Une  chose  éminemment  plus  importante  qui  est  la  défense  de  la  cause pastorale et des conditions de travail des éleveurs, qui sont mon réel combat », note le Président du Département des Hautes-Alpes. Pour rappel, Jean-Marie Bernard avait offert une queue de loup lors du départ de l’ancienne préfète des Hautes-Alpes, Cécile Bigot-Dekeyzer, en février 2020. Ce mardi 16 novembre, le Président du Département a été reconnu coupable de détention et transport d’une espèce protégée par la Cour d’appel de Grenoble. Pour son geste, l’élu a été condamné à 10.000 € d’amende avec sursis.

 

L.R