- Hautes-Alpes -
La profession agricole retient sa respiration. C’est aujourd’hui qu’un agriculteur queyrassin sera fixé quant à sa peine. Le délibéré dans son procès sera connu. Il est poursuivi après que ses chiens de protection aient attaqué à plusieurs reprises différents groupes de randonneurs durant cet été. Lors de son procès, le procureur avait requis 1.150 euros d’amende et deux mois de prison avec sursis. « Nous ne sommes pas des criminels » martelaient les syndicats agricoles vendredi, lors d’un vaste rassemblement devant la préfecture de Gap.
« Le chien de protection doit avoir un statut de fonctionnaire parce qu’il est acheté par l’État et nourri par l’État », F. Pellegrin
Pour eux, c’est le procès de l’État qui devrait être mené alors que les chiens patous sont une obligation pour faire face à la prédation du loup et surtout, prétendre aux indemnités en cas d’attaque. Si l’éleveur est reconnu coupable, ils craignent que cette condamnation fasse jurisprudence. Florian Pellegrin, président des JA au niveau régional, demande un vrai statut du chien de protection au même titre que celui d’un fonctionnaire, « nous, on aime les touristes ».