- Hautes-Alpes -
Que le prélèvement d’organes ne soit plus empêché par un obstacle médico-légal : c’est l’objectif d’un protocole qui a été signé ce mardi entre le CHICAS à Gap et le Procureur de la République Florent Crouhy. Dans le cadre des décès survenus par mort violente sur le département des Hautes-Alpes le médecin, lorsqu’il venait constater le décès, pouvait produire ce que l’on appelle un obstacle médico-légal. Il concerne les décès par mort violente de circonstances inconnues ou suspectes. Comme le rappelle le Procureur, pour préserver l’enquête, le prélèvement d’organes pouvait parfois être refusé par le Parquet, « peut-être que par ces décisions un peu trop strictes, on ne permettait pas à certaines personnes qui étaient en attente d’organes de survivre. On a donc décidé avec l’hôpital de Gap de se rapprocher et que, en temps réel lorsque la mort encéphalique est constatée, le Procureur soit avisé en lien avec l’Institut Médico-légal de Grenoble pour savoir quel organe peut être prélevé et dans quelles conditions pour préserver l’enquête ».
« C’est la première fois en France que ça se fait dans un hôpital qui n’est pas rattaché directement à un Institut Médico-légal », F. Crouhy