- Hautes-Alpes -
Ils ne laisseront pas la ligne fermer : multiples appels à la mobilisation ce samedi entre Grenoble et Gap pour défendre l’accès ferroviaire. Selon le collectif de l’Étoile ferroviaire de Veynes, plus de 80 maires, conseillers et parlementaires des Hautes-Alpes, de la Drôme, de l’Isère, ainsi que les syndicats comme la CGT, la CFDT, Solidaires et Sud Rail, les associations de défense de l’environnement et de la mobilité seront sur le terrain. Ils appellent à se rendre sur les ronds points avec les écharpes tricolores pour les élus, les gilets de sécurité, les banderoles et autres instruments.
Quelles sont leurs revendications ?
Elles portent toujours sur les travaux sur la ligne et le flou qui flotte autour. Aujourd’hui, deux chantiers doivent être menés : tout d’abord les travaux d’urgence sur une portion de 5,2 kms à Monestier-de-Clermont pour conserver la ligne entre Gap et Grenoble. Si un engagement chiffré à hauteur de 6 millions d’euros avait été avancé par Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’état chargé des transports, pour les réaliser, un accord devait être trouvé à la fin du mois de septembre lors d’un comité de pilotage. COPIL qui n’a abouti à aucune annonce. Quant au passage du train de nuit entre Paris et Briançon pendant les travaux Veynes-Valence, des annonces seront faites mais pas immédiatement avait déclaré la préfète des Hautes-Alpes, Cécile Bigot-Dekeyzer. Enfin, quant aux travaux pour rendre la ligne pérenne, il manque encore certains engagements financiers de la part de collectivités. « Sauvons les trains », c’est donc le message que lanceront ce samedi les mobilisés. 12 points de rassemblement ont été décidés dont cinq en simultané dans les Hautes-Alpes, dès 11h à Aspres-sur-Buëch, Veynes, Gap, Guillestre et Briançon.
C. Michard