Hautes-Alpes : le Paris-Briançon sous giron autrichien ? J. Giraud rencontre le patron d'ÖBB

TRANSPORT / Une rencontre pour tester "l'intérêt au marché français" de l'entreprise qui gère déjà plusieurs trains de nuit en Europe

 

- Hautes-Alpes - 

 

Est-ce un nouveau pas pour que le Paris-Briançon passe sous giron autrichien ? En tout cas, pour le député LREM des Hautes-Alpes et rapporteur général du budget, Joël Giraud, c’est un moyen de faire pression sur la SNCF. Le parlementaire a rencontré ce lundi matin le patron des grandes lignes de l’opérateur ferroviaire public autrichien ÖBB, Kurt Bauer. Objectif pour le député : « tester son intérêt au marché français ». En mai déjà, Joël Giraud voyait dans l’intérêt de cette société autrichienne, qui exploite déjà les trains de nuit allemands, italiens, suisses, slovènes, tchèques, polonais ou slovaques, un « espoir de sauver les trains de nuit français ». Et cette première rencontre s’est avérée « fructueuse » selon ses propos. Le patron d’ÖBB a accepté d’exposer devant les commissions Europe, Finances et Développement Durable de l’Assemblée Nationale ses modèles de développement en vue de la future loi sur les mobilités en 2019.

 

Des travaux sur la ligne du train de nuit

Une période de travaux sur la ligne du Paris-Briançon était initialement prévue de la mi-septembre jusqu'au 8 décembre. Elle sera finalement limitée du 1er octobre au 29 novembre. Suite à une nouvelle rencontre entre Joël Giraud et la Directrice du Service Intercités de la SNCF, Delphine Couzi, des aménagements ont été décidés. Le train de nuit circulera les vendredis, samedis et dimanche, sauf à quelques dates alors que les perturbations devaient durer 5 jorus sur 7 et "sans substitution jusqu'au prochain service début décembre", explique le député qui ajoute que les cars de substitution seront quotidiens du lundi au jeudi et ouverts à la réservation pour 29 euros. Alors que l'an dernier, ils ne prenaient en charge que les voyageurs ayant réservé à l'avance dans des trains supprimés. 

 

C. Michard