- Hautes-Alpes -
Plus de 200 personnes rassemblées à Gap ce samedi à l'appel du Réseau Hospitalité. Des manifestants souvent munis de banderoles ou de pancartes pour soutenir les migrants. Une mobilisation qui veut « dénoncer l'absurdité qu'il y a à refuser les entrées en France et les sorties à Calais, la loi Asile et Immigration ». Cette marche devait au départ être mobile, mais a finalement été fixe suite aux débordements lors du Carnaval Solidaire samedi dernier à Gap, où 80 lieux de la ville ont été tagués et un gardien de la maison d’arrêt a été blessé.
Pendant près de deux heures, plusieurs prises de paroles ont eu lieu avec comme message principal "l'hospitalité des migrants n'a pas de frontière". Pour Michel Rousseau, porte parole du collectif "Tous Migrants", "on trouve que l'État ne fait pas son travail, on se bat pour montrer cela. C'est aussi l'affaire de la population, et on peut penser que l'État jouera mieux son rôle s'il est poussé par une population qui lui renvoie non pas des peurs, des craintes ou je ne sais quel fantasme."