Hautes-Alpes : M.Guittard quitte le PS, « je ne valide pas la motion d’Olivier Faure »

POLITIQUE / L’ex-secrétaire fédéral du Parti Socialiste des Hautes-Alpes quitte un parti qui oublie l’aile droite du PS et attend les premières actions de Christophe Pierrel au sein du conseil municipal de Gap avant de lui apporter son soutien pour 2020.

 

- Hautes-Alpes -

 

La réorganisation du Parti Socialiste se fera sans lui. Le conseiller municipal d’opposition de Gap, Mickaël Guittard, quitte le PS. « Mon choix est uniquement guidé par l’arrivée d’Olivier Faure à la tête du parti. Je n’ai jamais caché que j’étais sur une ligne politique proche de Manuel Valls et malheureusement la droite du Parti socialiste est totalement oubliée ». Pour autant, l’élu ne quittera pas les bancs de l’opposition de Gap Avenir où il siègera comme Divers Gauche.

 

« Il faut une ligne politique claire et ce n’est pas avec Olivier Faure qui est encore sur l’esprit de synthèse qu’on pourra y arriver. Je préfère me consacrer à l’avenir des Gapençais », M.Guittard.

 

Rentré au PS en 2005, il est passé par le MJS des Bouches-du-Rhône avant de regagner la fédération des Hautes-Alpes dont il fut, en 2012, le secrétaire fédéral avant de passer la main, en 2015, voulant se « libérer du temps pour sa famille ». Il aura accompagné Karine Berger comme assistant parlementaire durant tout le mandat de la députée PS (2012-2017), tout en accédant au siège d’élu d’opposition de Gap sur la liste de Bernard Jaussaud en 2014.

Parmi les raisons de ce départ : des dirigeants qui n’ont « pas pleinement pris la mesure de la défaite de 2017. »

 

« Je ne signerai pas un chèque en blanc à Christophe Pierrel »

Alors que le PS dans les Hautes-Alpes semble vouloir se redessiner un avenir au départ de Gap à travers la candidature de Christophe Pierrel et l’arrivée de Marie-José Allemand à la tête de la Fédération, de son côté Mickaël Guittard largue les amarres. Sans gages de soutien pour le candidat d’Ambition Pour Gap, parti en campagne « un peu trop tôt. »

Il reste donc encore du chemin à Christophe Pierrel pour que l’union, qu’il défend, soit pleine et entière.

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A.Cam