Hautes-Alpes : trains, des propositions « inacceptables » et « incomplètes »… R.Muselier ne rassure pas

POLITIQUE / En visite dans les Alpes du Sud ce week-end, Renaud Muselier a tenté d’apporter des réponses en matière de transport en commun. Des réponses manifestement peu convaincantes y compris à droite.

 

- Hautes-Alpes -

 

Sur 4 allers-retours en TER remplacés par 6 cars, un nouveau trajet en train a été remis en service au départ de Briançon et pour une arrivée à Gap à 8h. De plus, les cars seront améliorés, avec du wi-fi et des prises électriques pour se rapprocher de l’offre ferroviaire. Des annonces faites ce week-end par Renaud Muselier, président (LR) de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui semblent ne pas mettre tout le monde d’accord.

 

« Pourquoi ne pas avoir réfléchi avant d’avoir agi ? Renaud Muselier ne semble pas avoir conscience des difficultés quotidiennes que subissent les Hauts-Alpins à cause de ces changements ! », Pascale Boyer.

 

Si Chantal Eyméoud, 2ème vice-présidente (UDI) de la Région, semble se satisfaire de réponses faites suite à « ses propres sollicitations », de  rétablissement d'ici un mois d’une ligne de train le matin entre Gap et Briançon permettant aux habitants du nord du département d’arriver à Gap en train à 8 heures. Pour la députée (LREM) des Hautes-Alpes, Pascale Boyer, il n’en est pas de même : « la réponse de Renaud Muselier concernant le remplacement des autocars par des trains sur la ligne Gap Briançon ne peut pas satisfaire les Hauts-Alpins. »

« S’enorgueillir d’annoncer que les bus de 6h35 au départ de Briançon seraient remplacés dans un mois par un train, sans annoncer dans la foulée la date à laquelle les bus de 17h15 au départ de Gap seraient remplacés par un train fait preuve d’un total mépris vis-à-vis des voyageurs qui utilisent les transports à ces heures pour se rendre sur leur lieu de travail ou d’études », dénonce la députée.

Une élue qui semble toujours dans l’attente d’un rendez-vous avec le président de Région, sollicité  « il y a presque deux mois » pour aborder ce sujet mais aussi « la ligne Gap-Grenoble ».

Autre mécontentement : le président (LR) du département, Jean-Marie Bernard, qui juge les propositions « inacceptables » et « incomplètes »…