- Hautes-Alpes -

Un loup abattu à Cervières, dans le Briançonnais. C’est un lieutenant de louveterie qui a tiré sur le canidé, ce lundi soir. Alors que le gouvernement a relevé le plafond de prélèvement de 38 loups à 40 loups pouvant être abattus pour la période 2017-2018, il s’agit du premier loup tué en France. Un arrêté pris le 18 juillet dernier.

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Une étude a par ailleurs été lancée pour mesurer l’efficacité des tirs. Étude qui avait déjà été rendue en mars dernier sous le précédent gouvernement : si elle appelait les politiques publiques à adopter une gestion adaptée et évolutive face à la population des loups, elle concluait également sur l’inefficacité de la politique de prélèvements du canidé comme solution à long terme.

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Un suivi des mesures de protection sera également assuré, afin de revoir l’ensemble du dispositif pour le prochain plan Loup 2018-2022. Selon les chiffres avancés par le gouvernement, de janvier à fin juin dernier, 23 constats d’attaque ont été recensés pour 114 victimes dans les Hautes-Alpes, contre 82 constats dans les Alpes de Haute-Provence pour 220 victimes. On recense en France 2.930 bêtes tuées par le loup, dont 1.989 en région PACA. Les Alpes-Maritimes (1.067 victimes) et le Var (565 victimes) sont les deux départements les plus touchés.

L’association Cap Loup regrette « le début de la série d’abattage permis » par le Ministre de l’Écologie Nicolas Hulot et le Ministre de l’Agriculture Stéphane Travers. Elle appelle à poursuivre la mobilisation pour stopper les tirs de prélèvement.