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Hautes-Alpes : un coup de ruban final pour l'aménagement du col de Manse

ROUTES / Un chantier qui s'est tenu depuis 2005 de Puymonbeau dans le Gapençais au Pont de Frappe, à Forest Saint Julien. Un ouvrage qui a été inauguré ce mardi.

 

- Hautes-Alpes -

 

Le Col de Manse, définitivement aménagé. Un projet routier de 12 ans qui avait débuté à Puymonbeau, dans le Gapençais, et s’est officiellement terminé ce mardi, avec l’inauguration du Pont de Frappe, à Forest-Saint-Julien. Une route désormais plus sûre pour les usagers, notamment les touristes marseillais en partance vers les stations du Champsaur.

 

Un « coup de ruban final » après un chantier de 12 ans sur 11km

Fini l’étranglement sur l’axe du Pont de Frappe, fini le mauvais état, les corniches et trottoirs délabrés ou le garde-corps accidenté entre les carrefours sur les départementales 944, 114 et 514. Une opération de 445.000 euros pour élargir l’axe de 3,90 mètres et le porter à 8 mètres de large et sécuriser la circulation des cyclistes et piétons grâce à deux trottoirs de 1,50 mètre. Un « coup de ruban » final, comme se plaît à le dire le président du Conseil Départemental des Hautes-Alpes, le dernier échelon d’un grand aménagement sur le col de Manse, depuis Puymonbeau dans le Gapençais jusque dans la vallée du Champsaur.

 

Sécuriser l’itinéraire des touristes

Un axe classé Route d’Intérêt Touristique Majeur qui structure le passage des visiteurs. « Pour les Marseillais qui viennent dans le Champsaur, c’est l’itinéraire le plus aisé par rapport au Col Bayard. Et il le sera davantage après la fin du chantier de la Rocade de Gap », se satisfait le président du Conseil Départemental des Hautes-Alpes Jean-Marie Bernard.

Depuis 2005, ce sont donc plus de 10 millions d’euros qui ont été investis. « Heureusement que le chantier a démarré il y a plus de 10 ans, car avec nos finances actuelles, je ne pourrai plus débloquer de telles sommes », regrette l’élu. De nombreux acteurs tels que Orange, ERDF ou la CLEDA la Communauté Locale de l’Eau du Drac Amont, ont dû se coordonner au fil des ans, notamment face au torrent attenant, une procédure loi sur l’eau a été nécessaire.

 

Les explications de Cyrielle Michard :