- Hautes-Alpes -
De nouveaux ambulanciers diplômés d’État dans les Alpes du Sud. La 2ème cérémonie de remise des diplômes a eu lieu ce samedi au Quattro de Gap, lors d'une journée où des conférences ont été organisées, notamment sur la gestion des AVC. Un diplôme obligatoire, dispensé par le Greta des Alpes du Sud à Sisteron, organisme de formation continue pour adultes de l’Éducation Nationale. Vous pouvez vous renseigner sur la formation ambulancier, auprès du Greta au 04 92 52 55 70. Elle dure entre 3 et 4 mois. Le salaire de départ, pour un débutant, est le SMIC.
12h de garde départementale
Le centre 15 régule les secours sur le département. C’est le médecin régulateur qui donne l’alerte, soit aux pompiers, soit aux ambulanciers de garde. Bien souvent, les accidents sur la voie publique sont destinés aux sapeurs-pompiers et ceux dans le domaine privé sont livrés aux entreprises d’ambulances, bien qu’aucune règle ne soit réellement définie.
« Le SAMU nous appelle directement, nous donne notre ordre de mission, avec l’adresse, le motif de l’intervention et toutes les informations qu’eux ont pu prendre en amont », explique Philippe Pelletier, ambulancier chez les Ambulances Alpines de Gap depuis plus de 20 ans. C’est la préfecture qui définit le roulement des gardes, entre les différentes entreprises du département. Des gardes qui durent 12h d’affilée.
Un métier diversifié
Les ambulanciers assurent l’assistance aux victimes, lors des urgences, notamment quand ils sont de garde. Ils jouent aussi un rôle de transports de malades, pour conduire, par exemple, des personnes âgées à leurs visites médicales. « Il y a la partie transports programmés, qui est gérée par chaque entreprise : les rendez-vous des gens, les emmener en hospitalisation, en consultation dans tous les hôpitaux de la région. Et il y a la partie urgences. »
Les ambulanciers qui parcourent donc de nombreux kilomètres. Ils sont mêmes parfois missionnés par les assurances, pour reconduire des touristes chez eux. Un métier qui demande donc d’être disponibles, ce qui n’est pas toujours évident avec une vie de famille.