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Hautes-Alpes : centre pour jeunes délinquants à Tallard, R.Oddou signe la pétition contre son implantation

SOCIÉTÉ / La venue d’un centre pour jeunes délinquants à Tallard se voit opposer une pétition en ligne soutenue par le conseiller départemental de Tallard.

 

- Hautes-Alpes -

 

« Contre l'installation d'un centre éducatif renforcé au quartier des Lauzes à Tallard », c’est ainsi qu’est titrée la pétition en ligne sur le site mes opinions.com, qui recueille à cette heure 216 signatures, dont celle du conseiller départemental de Tallard (DVG), Rémy Oddou.

 

« À l'attention du Maire de Tallard »

Jean-Michel Arnaud, maire de Tallard, et président de la communauté de communes de Tallard-Barcillonnette, expliquait sur Alpes 1 ce lundi son choix : « en tant que citoyen, mais aussi en tant qu’élu, dans un souci de responsabilité, essayer de sauver des enfants qui sont en rupture avec la société, dans un cadre strictement cadré par des professionnels, c’est quelque chose qu’on ne peut pas rejeter. » Un souhait doublé de demandes de sécurisation du projet, qui n’a manifestement pas convaincu les riverains.

Ainsi peut-on lire dans cette pétition l’appréhension des habitants et riverains, « nous nous posons la question de la pertinence de l'installation d'un tel centre dans un quartier résidentiel où sont en train de s'installer plusieurs familles avec des enfants en bas âge, proche de plusieurs villas, mais éloigné des centres de formation et des zones d'emploi. » Un questionnement doublé d’une demande simple auprès du maire « revenir sur sa décision, et de s'opposer à l'ouverture de ce centre. »

 

Le conseiller départemental de Tallard, soutien l’inquiétude de la population :

Rémy Oddou, conseiller départemental ne partage pas l’opinion du maire de Tallard. Pour l’élu, « la réaction des riverains est on ne peut plus normale », et le fait savoir sur les réseaux sociaux.

 

 

Ajoutant à son argumentaire  « qu’ un tel centre n'a rien à faire dans un quartier résidentiel, à 40 mètres des voisins les plus proches, sans aucune clôture. La réaction des riverains est on ne peut plus normale. » Selon lui, la légataire de la maison dans laquelle doit s'implanter le centre « souhaitait que  le projet profite aux personnes handicapées. » Ping-pong de réactions avec Jean Michel Arnaud, qui explique sur son réseau social que rien n’a été signé entre les deux associations, la propriétaire des maisons et du terrain et la preneuse. L’élu poursuit en indiquant que deux réunions ont été organisées en juillet avec les riverains du chemin des Lauzes. Enfin, le projet sera mis à l’essai sur un an, avec des riverains faisant partie du comité de pilotage.