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Hautes-Alpes : déception et colère ce mardi au Conseil départemental

POLITIQUE / SOCIAL / Tous les élus ne sont pas satisfaits de leurs postes. Les agents du département manifestaient aussi.

 

- Hautes-Alpes -

Assemblée plénière ce mardi au Conseil départemental des Hautes-Alpes à Gap. Une réunion nécessaire pour organiser le travail, après les élections départementales partielles de janvier dernier. Les électeurs avaient choisi de redonner le canton de Gap 1 à l’opposition, en votant pour Guy Blanc et Pascale Boyer. Il s’agissait donc principalement d’une assemblée plénière de calage, pour choisir quels élus représenteront le Conseil départemental dans de nombreuses structures : au sein de l’Agence de développement économique et touristique, au sein de l’Agence d’ingénierie IT 05, au sein du syndicat mixte des stations du Queyras, ou encore quel conseiller départemental siègera au sein du conseil d’administration du Chicas.

 

Guy Blanc

 

Un poste au sein du Centre hospitalier intercommunal des Alpes du Sud qu’aurait aimé obtenir le nouvel élu, ancien médecin, Guy Blanc : « Madame Mostachi peut très bien jouer ce rôle, mais est-ce qu’elle a la même passion que moi pour la médecine hospitalière ? Sûrement pas », regrette-t-il amèrement, n’hésitant pas à se dire « humilié » en pleine assemblée. « Je pense que je connais bien le fonctionnement de la médecine hospitalière et que ma place, je suis peut-être prétentieux, est quand même au Chicas pour représenter le département. »

 

Débrayage d’agents en colère

 

 

Une assemblée plénière qui s’est terminée ce mardi par un rassemblement syndical des agents du département, une trentaine sur les 800 permanents, venus pots de peintures et pinceaux en mains pour dénoncer les 260.000 euros de travaux pour l’hôtel du département et le logement de fonction du président, quand les agents subissent des économies forcées. « Pour les agents, effectivement, au niveau des restrictions, des blocages d’avancement d’échelons et de grades, en sachant que le point d’indice dans la Fonction Publique n’a pas été augmenté depuis de nombreuses années, c’est le seul moyen que des agents puissent récupérer un cadre de vie et des moyens financiers pour vivre leur quotidien », exprime sur Alpes 1 Isabelle Cœur, la secrétaire du syndicat SUD Collectivités Territoriales, le troisième plus représentatif au sein du Conseil départemental.

Un syndicat qui s’inquiète aussi pour la santé des agents, puisque parmi les travaux du logement de fonction, 10.000 euros sont consacrés à l’amiante et au plomb.

 

Guy Blanc, conseiller départemental d'opposition :

Isabelle Coeur, SUD Collectivités Territoriales :